Législatives 2022 : Claire Sauer, suppléante de Charles-Henri Jamin, revient sur son engagement en politique

« Femme de 36 ans, mariée, maman de 6 enfants, installée au Voide près de Vihiers dans la ferme familiale reprise en 2015, j’ai décidé de franchir le pas pour m’engager politiquement auprès de Charles-Henri JAMIN en tant que suppléante pour les législatives dans notre 4^ème circonscription du Maine-et-Loire. Novice de tout passé politique, cette décision a été le fruit d’une vraie réflexion. Comme mère constatant une école où les enseignants sont contraints à des programmes et méthodes les empêchant d’enseigner pour former l’intelligence et le jugement. Comme maman d’une enfant porteuse de trisomie 21 confrontée à une société de la rentabilité qui tue le fragile et la paix sociale. Mais aussi nos modèles d’économie familiale comme les fermes transformées en « exploitation » : de quoi ? de qui ?! Comme agricultrice et apicultrice, je rejette cette écologie idéologique qui nous fait croire à un pseudo progrès pour l’avenir mais ne fait que détruire notre environnement, nos lieux de vie et divisent les campagnes, à l’image de ces éoliennes qui sont une grave tromperie. Que dire de notre députée sortante Laetitia Saint-Paul qui a soutenu la loi voulant ré-autoriser l’utilisation des insecticides néonicotinoïdes : ignorance de l’importance de nos abeilles dans notre biodiversité ou volonté de rentabilité au service d’une mondialisation ? »

Quand Monsieur Macron et ses députés « en marche » nous parle de progrès, la perte de nos libertés les plus fondamentales s’accentue, la pauvreté continue d’augmenter, la dérive transhumaniste avance dans l’ombre pour plus d’asservissement de l’Homme au profit de quelques-uns. L’humain est oublié, ou manipulé. Et la fragilité vue comme un frein à ce projet fou de la mondialisation. Mon engagement est porté par tout ce constat. Ce monde instauré et assumé par nos gouvernants actuels, je n’en veux pas. 

Je veux que mes enfants vivent dans un monde libre où l’État les protège ainsi que leurs parents, premiers éducateurs, sans les contraindre. Je veux que nos campagnes reprennent vie, que l’école redevienne un lieu de savoir et de transmission où chacun est considéré pour ce qu’il est. Je veux que nos anciens soient respectés dans leur fragilité. Sachons être humble face à eux. Ce qui était beau et sacré pour eux l’est aussi pour nous aujourd’hui.

Ce projet alternatif d’une société de l’épanouissement à celui de la soumission porté par Messieurs Macron et Mélenchon, je ne l’ai trouvé incarné ici que dans la candidature de Charles-Henri JAMIN, avec cohérence et constance. Avoir mené campagne à ses côtés me donne une assurance : le seul vote utile dès le 12 juin pour contrer les projets de destruction de la France macroniste et mélenchoniste, c’est Charles-Henri JAMIN. Car lui seul au second tour saura rassembler avec leurs différences les électeurs qui aiment la France, et les faire gagner contre celle qui soutient Monsieur Macron contre l’intérêt des Français.

« Entre possible et impossible, il y a deux lettres et un état d’esprit » disait Charles de Gaulle. Prenons-le au mot et croyons au redressement de notre Pays. Dimanche prochain, pour voter utile, votez JAMIN. »