Saumur. De la demande pour les emplacements commerciaux en centre-ville

Le Kiosque a pris son calepin et est actuellement dans les rues du centre-ville de Saumur pour faire le compte des commerces vacants. En attendant, de pouvoir mesurer la dynamique commerciale de la ville par rapport à des villes de même taille, voici quelques tendances recueillies en ville avec des professionnels du secteur.
20 € le m² sur le plateau piétonnier

« On manque de disponibilité par rapport à la demande ! » répond de suite Georges Chabrier de la maison de l’immobilier quand on l’interroge sur la santé du commerce en ville. Pour ce spécialiste de la transaction commerciale, la tendance est positive après deux ans de pandémie : « Nous avons beaucoup de demandes pour de la petite restauration à emporter et des restaurants, des artisans d’art, du bricolage et des services qui ne se trouvent pas en centre-ville ». La situation n’est pas, pour autant, parfaite pour Georges Chabrier : « Il manque de surfaces importantes pour attirer des grandes marques qui seraient motrices pour le centre ville ». La commercialisation des surfaces de l’ancienne « galerie Monoprix » toujours fermées, rue Franklin Roosevelt apportera peut-être une solution. La ville de Saumur est actuellement en négociation avec le groupe Duthoo propriétaire des lieux et a exercé son droit de préemption.

Le grand écart des loyers.

Le prix moyen du m² reconnu par les professionnels est de 20€ sur les plateaux piétonniers et celui-ci descend au fur et à mesure qu’on s’éloigne. Les moins chers sont autour de 8 € entre les Ponts. « Néanmoins, il existe de fortes disparités certaines atteignent 60€ du m², en plus d’un droit au bail trop élevé et hors marché, c’est la raison pour laquelle, ils ne sont toujours pas occupés et ne sont pas prêts de l’être si les propriétaires ne revoient pas leurs exigences » affirme un professionnel. La règle en matière de gestion est que le prix du loyer n’excède pas 6% du chiffre d’affaires. Pour Georges Chabrier, certains ne l’appliquent pas : « les demandes sont parfois faites par des personnes passionnées et convaincues de leurs choix. Quand elles n’ont pas trop d’assise financière, cela peut être tendu et risqué. » Ceci explique parfois la forte rotation des commerces.

Commentaires 6

  1. Hervé Michel says:

    Et les concessionnaires auto payent-is les mêmes tarifs rue de Rouen ?

  2. saumurois says:

    Et allez, kebabs, sandwiches, pizzas, cigarettes electroniques et j’en passe

  3. Florentais says:

    Bonsoir. En parlant auto. C est fermé ex garage distinction rabiller rue de Rouen ?
    Personne pour la suite ?
    Il faut être courageux de nos jours. Félicitation à tous les entrepreneurs.

  4. En parlant prix says:

    De même pour les logements d’habitation, les loyers sont trop élevés pour une ville comme Saumur et beaucoup ne se louent pas. Il faudrait que l’Etat encadre aussi les loyers dans les villes moyennes. Il faudrait revoir également à la hausse le nombre de locations à l’année par rapport aux meublés qui pullulent.

  5. ACM49 says:

    « de la petite restauration à emporter » => le commerce de la flemme, de la malbouffe et des emballages à gogo. A l’image des habitants. La ville n’en sera pas plus propre !

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