Gennes-Val de Loire. Un budget communal jugé « surréaliste » par la minorité

« Ce conseil municipal du 2 avril dernier pour le vote du budget est surréaliste !

Et les arguments rapportés dans la presse locale sont extrêmement partiels et imprécis. L’augmentation inédite des taxes locales serait donc justifiée par :
– une hausse des frais généraux de 15% : c’est pareil pour tout le monde et le monde des collectivités n’augmente pas pour autant leur fiscalité de 13%
– par des marchés conclus : si la majorité ne se perdait pas dans des études avant d’agir, les travaux auraient débuté à un prix diminué et nous aurions une voirie, des fossés, des cimetières, …mieux entretenus
– l’actualisation de la restauration scolaire : on va finir par payer plus cher qu’en adhérant à la cuisine centrale !

Ce budget 2024 est sans axe majeur d’une politique volontaire et constructive. Avec un taux d’endettement de 4 années, l’équipe de Madame le Maire vote une hausse de 13% des impôts (sans compter l’augmentation des bases décidées par l’Etat soit + 3,9% qui viennent s’ajouter) et qui s’accompagne d’un emprunt de 1 200 000 €, alors même que l’inflation est à 2,8% ! Que signifie ce méli-mélo budgétaire ?

A cette question posée, Madame Moisy est restée muette comme d’habitude en séance du conseil municipal, même si elle est sur le devant de la scène dans le journal. Dans un contexte difficile pour beaucoup de citoyens, Madame Moisy est aux antipodes de ce qu’un maire a le devoir d’être : l’élément fédérateur d’un réel soutien des services à la population et à l’économie locale. Une dynamique communale n’exclut pas la vigilance mais par pessimisme tardif, la majorité fait le choix de l’inertie dans l’action publique locale.

Monsieur l’adjoint aux finances ne cesse de comparer GVL aux autres communes à strate de population identique alors que celle-ci est impossible en raison du statut de commune nouvelle. De plus, on sait tous que des impôts élevés sur une commune ne sont pas attractifs ni pour accueillir de nouveaux habitants ni de nouvelles entreprises. C’est aussi ignorer le monde agricole qui traverse une crise réelle…. Et la majorité a voté ce budget sans poser de questions. C’est bien la première fois depuis de nombreuses années que les conseillers municipaux de la majorité ne participent jamais au débat.

Aucune question, aucune critique positive ou négative…. Rien, nada… et les Conseils durent 1 heure. »