Chaque année, une promotion d’étudiants en master Direction de Projets et d’Etablissements culturels, crée de toute pièce cette manifestation culturelle gratuite qui se déroule dans les rues de Saumur. « De la thématique à la programmation en passant par la logistique ou la communication, l’objectif est de monter cet événement comme nous serons amené à le faire dans le cadre professionnel », expliquent les étudiants. D’année en année, les partenaires de l’événement – comme la maison Ackerman représentée par Julien Goudeau, Responsable Tourisme et Relations publiques, et le Festival d’Anjou représenté par son directeur Ronan Pichavant – ont vu « le festival prendre de l’ampleur, évoluer de manière qualitative. Les promotions apprennent des précédentes pour proposer une programmation et une organisation dignes d’événement professionnels ». Le tout gratuitement alors même que la situation n’est pas des plus reluisantes pour bon nombre de compagnies et de festival sur le plan financier. « Il est, en effet, essentiel pour nous de rester un festival gratuit. Cela correspond à notre logique et à notre volonté d’ouvrir l’art et la culture au plus grand nombre. Tout comme le fait de proposer un événement en pleine rue qui permet d’attirer et de captiver, même celui qui ne vient pas pour ça à l’origine. Bien évidemment, cela demande plus de travail sur le plan budgétaire. Nous pouvons compter pour ce faire sur le soutien de la ville de Saumur et de l’agglomération Saumur Val de Loire, nous avons développé des partenariats privés et avons lancé une campagne de financement participatif », précise Adrien Sauvageot, étudiant en charge du budget de Les Temps d’Art.
Le corps en mouvement
Pour cette 5e édition, ce sont 28 étudiants qui ont travaillé sur le sujet avec une proposition sur « le corps en mouvement ». Danse, cirque et musique viendront donner vie à cette thématique avec des performances d’artistes tout au long de la journée dans différents endroits du centre-ville de Saumur : la Place de la Bilange, la Place Saint-Pierre et la Place de la République. « Chaque année, le festival a son propre ADN. La thématique du corps en mouvement s’est imposée, comme pour faire écho, proposer une suite logique et poursuivre la dynamique de celle de l’an passé « Rêve et s’éveille » », explique Adèle Nocart, l’une des étudiantes. Au programme : 8 spectacles gratuits et quelque 60 artistes de 15h30 à 23h. Vous avez d’ores et déjà pu voir les étudiants se déplacer dans les rues de Saumur pour « lancer une rumeur » et annoncer progressivement l’événement. Sinon, ouvrez l’œil…
Des actions de médiation
En parallèle de cette journée du 11 octobre, des actions de médiation culturelle ont été réalisées auprès de différents publics. « Nous avons mené trois ateliers à destination de dix résidents des EHPAD Antoine Cristal et Gilles de Tyr afin qu’ils partagent, au travers de photographies et de récits, leur idée du corps en mouvement. Une exposition interactive permettra de découvrir ces récits le jour J. Un ciné-débat est également organisé avec des collégiens de Benjamin Delessert ce jeudi au théâtre du Dôme autour d’un court-métrage axé sur la danse contemporaine. Enfin, des ateliers cirques seront proposés avec la MJC le 4 octobre et auprès des scolaires de Saint-Louis et Charles Perrault le 10 octobre », détaille Alice Joffre, une autre étudiante.
Infos pratiques : 5e édition de l’événement Les Temps d’Art, samedi 11 octobre de 15h30 à 23h dans le centre-ville de Saumur. Gratuit. Retrouvez le programme détaillé sur https://lestempsdartsaumur.fr/.
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