Situé au cœur d’un cadre naturel exceptionnel à Saint-Hilaire-Saint-Florent, l’accueil de loisirs municipal Le Petit Souper propose tout au long de l’année des activités éducatives, sportives et culturelles aux enfants de 2 à 12 ans. Avec ses vastes espaces extérieurs (minigolf, piscine, city park, parc boisé de 5 hectares), il constitue une véritable bulle de nature prisée par les familles saumuroises. Face à une fréquentation toujours croissante, notamment les mercredis et durant les vacances scolaires pouvant atteindre 300 enfants, la Ville de Saumur a entrepris d’importants travaux de modernisation et d’embellissement du site. « Avec ces réalisations, nous réaffirmons notre engagement en faveur de la jeunesse, du cadre de vie, et de l’insertion sociale qui font pleinement partie de nos missions et de nos compétences en tant que ville », rappelle le maire, Jackie Goulet. Ainsi, l’accueil de loisirs est doté d’équipements modernisés et adaptés, pour garantir un accueil de qualité aux enfants dans un environnement sécurisé, durable et inclusif. Parmi les travaux réalisés, on notera notamment l’installation d’un préau au-dessus du city-stade afin de pouvoir utiliser cet équipement quel que soit le temps. Mais aussi l’isolation de plusieurs bâtiments avec l’installation de bardage bois extérieur. Les locaux se sont également vu installer des éclairages LED pour une consommation énergétique moins importante.
« L’impression d’être en vacances »
Plus globalement, la ville de Saumur a engagé plus de 2 millions d’euros de travaux sur le mandat pour entretenir et moderniser le Petit Souper avec l’objectif d’en faire un lieu unique d’accueil des jeunes saumurois. « En 2018, j’ai passé une journée sur ce site et une autre journée à l’Ile des Enfants. Alors que cette dernière me donnait l’impression d’être dans une école, le Petit Souper avait un air de vacances. J’ai donc proposé au Conseil municipal de faire de ce lieu magique le seul lieu d’accueil des enfants en menant une véritable politique d’investissement », explique Jackie Goulet. La ville va continuer de rénover les derniers bâtiments. Restera ensuite à traiter, pour un prochain mandat, la question du point de restauration.
Un bâtiment repeint par les jeunes en « 20h Chrono »
En parallèle de ces travaux techniques, le dispositif 20h Chrono, piloté par l’association Aspire et financé par la Communauté d’Agglomération Saumur Val de Loire, a permis l’intervention d’un groupe de cinq jeunes en insertion (3 filles, 2 garçons). Encadrés par un professionnel de l’association Aspire, Christophe Gillier, ils ont assuré la mise en peinture du petit réfectoire et – la préparation et l’application de lasure des bancs installés sur le site. Déployé sur 3 semaines à raison de 20 heures par semaine, ce chantier a non seulement permis de valoriser l’espace, mais aussi de renforcer l’engagement et la confiance de ces jeunes, en leur offrant une première expérience professionnelle concrète. « Durant l’année, nous menons 5 chantiers sur le territoire avec à chaque fois 5 jeunes de 16 à 25 ans en décrochage scolaire, en rupture ou un peu perdus dans leur parcours. L’objectif est de leur redonner confiance, de leur donner une expérience et des compétences à valoriser et de travailler avec eux sur une reprise de parcours en emploi ou en formation. Nous avons un taux de rebond positif de 4 jeunes sur 5 », souligne Céline Auvinet, coordinatrice Aspire Services. Pour Ali, Ibtissam et Floriant, trois jeunes ayant participé au dispositif, l’expérience a été plus que concluante. « C’est la première fois que je peignais pour ma part. Si cela n’était pas évident au début, nous avons pris le coup de main, nous avons appris à nous faire confiance. Je suis satisfait du résultat et fier de moi », raconte Floriant. Une expérience qui a permis à Ali de « prendre confiance en moi » et de retrouver « un rythme et goût au travail ». Cette dernière compte reprendre son parcours de formation dans l’agro-alimentaire, Ibtissam va entamer dès cet été un stage BAFA sur le site même du Petit Souper où elle pourra admirer chaque jour son travail de peinture et Floriant souhaite partir à l’étranger pour s’essayer au monde du cinéma.
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