« C’est avec un profond sentiment de lassitude que nous, commerçants non sédentaires, avons une nouvelle fois exprimé notre désarroi lors de la dernière commission du marché. Nos conditions de travail restent précaires, soumises aux aléas climatiques, à une insécurité persistante et, surtout, à des décisions qui nous échappent totalement. L’exemple le plus frappant ? L’impossibilité récurrente de faire abaisser les bornes situées aux extrémités des rues du marché le samedi après-midi, une fois le placier parti. Cette contrainte, aussi absurde qu’injustifiée, empêche les commerçants de manœuvrer ou de replier leurs stands dans des conditions dignes et sécurisées. Que fait Monsieur le Maire ? Plutôt que de s’appuyer sur les retours de ceux qui vivent le marché au quotidien, il choisit d’interroger… les commerçants sédentaires des rues Franklin Roosevelt et Bilange. Depuis quand ceux-ci ont-ils pouvoir de vie ou de mort sur l’activité des commerçants non sédentaires ? Et pourtant, leur avis semble avoir scellé notre sort. Faut-il rappeler que si un tel procédé avait été appliqué à d’autres projets, comme le référendum sur l’implantation du casino, la ville aurait pu être encore plus divisée ? Nous ne demandons pas l’impossible. Il suffirait d’autoriser, en toute discrétion et sans nuisance, l’accès à nos véhicules derrière nos étals. Une mesure de bon sens qui améliorerait la sécurité, libérerait des places de stationnement pour les clients, et fluidifierait la fin de marché. Le marché n’est pas une simple animation urbaine. Il est un véritable lien social, un lieu d’échange, de partage, d’écoute. Diviser pour mieux régner ne peut plus être une stratégie. Les élections municipales de 2026 approchent : nous appelons les futurs candidats à se saisir de cette problématique cruciale. La sécurité, la dignité et le respect de tous les commerçants doivent enfin être au cœur des priorités. Les commerçants non sédentaires du marché de Saumur. »
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