« Malgré nos alertes continuelles sur ce sujet, nous voyons années après années la même situation se reproduire, ou des enfants se voient refuser le collège de proximité, où vont les voisins, sous prétexte d’être arrivés trop tard dans l’année », déplore la FCPE. « Une fois de plus ! De nouveaux parents en cette rentrée, ne pourront pas inscrire leur enfant dans le collège public à côté de chez eux… Ce n’est pas faute d’avoir assez de chaise ou parce que les locaux seraient insalubres. C’est parce que la Direction Académique applique aveuglement et sans prendre en compte les spécificités locales, une procédure administrative purement comptable », explique les parents d’élèves. Les parents élus au conseil d’administration du collège Yolande d’Anjou, alertent, « une nouvelle fois », sur la nécessité d’ouvrir une seconde classe de 5ème et de réintégrer le collège à la carte scolaire. « Si une seule classe de 5ème pouvait sembler suffisante en juin (suite à la fermeture autoritaire d’une 6ème en 2024), nous avions déjà insisté sur le fait qu’il serait impossible d’absorber les inscriptions supplémentaires de l’été, comme d’habitude. Les faits nous donnent une nouvelle fois raison. Une maman vient d’apprendre que sa fille devra intégrer le collège Delessert, bien plus éloigné de son domicile, alors que sa petite sœur est déjà inscrite à l’école voisine de Yolande d’Anjou. Cette décision entraîne pour la famille une organisation quotidienne compliquée, que chacun peut comprendre. Cette situation est une véritable rupture de l’égalité républicaine car les familles voisines ont pu inscrire leurs enfants à Yolande d’Anjou. Leur demande de dérogation a pu être faite dans les délais imposés par la DASEN, c’est-à-dire avant le 16 mai. La famille arrivée récemment sur Saumur n’a pas pu évidemment tenir de tels délais », poursuivent-ils. Pour « éviter cette situation » et pour répondre aux besoins « réels » des familles, les parents d’élèves demandent à nouveau l’ouverture d’une deuxième classe de 5ème au collège Yolande d’Anjou, « dès cette rentrée », et bien sûr la réintégration « immédiate » du collège dans la carte scolaire, afin de le pérenniser et que tous les élèves des Hauts-Quartiers, « sans exception », puissent aller dans leur collège de proximité.
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