«Pour toujours plus de profits, les actionnaires de ce géant de l’ultra-fast-fashion exigent toujours plus de vente, toujours plus vite, politique commerciale agressive et petits prix à l’appui. Ceci se traduit par une production dans des conditions sociales épouvantables auxquelles sont soumis des travailleurs surexploités au détriment de l’emploi et du commerce local en France.» expliquent les Insoumis du Maine-et-Loire. «Ceci conduit à l’insupportable quand ce groupe met en ligne un article relevant de la pédocriminalité. Ceci est également désastreux sur le plan écologique puisque ces produits sont fabriqués dans des pays aux législations environnementales extrêmement permissives, voire inexistantes. Pollution à laquelle s’ajoute celle des porte-containers géants. Dans ce contexte, La France insoumise s’insurge contre la réaction de Christophe Béchu qui met en cause les consommateurs. Les responsabilités sont du côté des politiques d’austérité menées par les gouvernements d’Emmanuel Macron, dont le maire d’Angers a été ministre, politiques qui ont appauvri la population. Baisse d’au moins 3% du pouvoir d’achat des salariés depuis 2017, dix millions de personnes sous le seuil de pauvreté, plus de 25% des angevins de moins de 50 ans sont en-dessous du seuil de pauvreté en raison du chômage et du travail précaire massif. Dans ce contexte, pas étonnant que les consommateurs se tournent vers les articles à bas coût.»
Mis en cause, Christophe Béchu s’est exprimé sur le sujet : «Shein fait le choix de s’installer à Angers. Mais en aucun cas Angers n’a fait le choix de Shein ! Ni la Ville d’Angers ni le Maire ne valident l’installation des enseignes et les marques vendues par les magasins. Shein, c’est l’ultra fast-fashion : des produits mal fabriqués, très achetés, peu voire jamais portés et surtout vite jetés. Comme ministre, j’ai toujours dénoncé le modèle économique destructeur des « enseignes » de l’ultra fast-fashion. Destructeur pour la planète, destructeur pour nos emplois, destructeur pour nos savoir-faire. Nous ne voulons pas à Angers d’un modèle qui épuise les ressources naturelles. L’industrie textile représente 8% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Le développement de l’ultra fast-fashion va faire grossir cette proportion dans les prochaines années. Angers fait le choix de défendre le commerce de proximité et la qualité des produits vendus. L’arrivée de Shein va à rebours de nos convictions. Je le dis avec force : nous continuerons à nous battre pour la vitalité du centre-ville et pour nos commerces.»
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