Nous évoquions déjà le risque élevé de contagion dans un précédent article (ici). Pour limiter tout risque de propagation du virus vers d’autres élevages, le secrétaire général chargé de l’administration de l’État en Maine-et-Loire a pris un arrêté instaurant deux zones réglementées autour de l’établissement contaminé. En zone de protection (ZP), dans un rayon de 3 km, sont partiellement concernées les communes de Beaupréau-en-Mauges et Montrevault-sur-Èvre. En zone de surveillance (ZS), dans un rayon de 10 km, sont totalement ou partiellement concernées les communes de Bégrolles-en-Mauges, Le May-sur-Èvre, Sèvremoine ainsi que les communes de Beaupréau-en-Mauges et Montrevault-sur-Èvre pour les secteurs hors zone de protection. Dans les zones réglementées, tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques. En particulier, les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont interdits, sauf dérogations accordées par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP). Une surveillance post-vaccination renforcée des élevages de canards vaccinés et des autocontrôles dans les établissements commerciaux de volailles sont rendus obligatoires par arrêté préfectoral. Le niveau de surveillance et de contrôle est accru au sein de la zone de protection. Dans le cadre des mesures de lutte contre la propagation du virus, une opération de dépeuplement des 660 canards présents sur l’élevage concerné par le foyer d’influenza aviaire a été menée. Les services de l’État, et notamment la DDPP, sont mobilisés aux côtés de l’éleveur. Les acteurs de la filière doivent veiller, sur l’ensemble du territoire, à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d’entrer dans les élevages via la faune sauvage et les activités humaines, et éviter sa diffusion entre élevages. Les mêmes recommandations s’adressent aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement. Pour rappel, la France est placée en risque élevé, ce qui implique la mise en oeuvre de mesures renforcées de biosécurité. Pour rappel, la consommation de viande, de foie gras et d’œufs et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille, ne présente aucun risque pour l’Homme.
Infos pratiques :
https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers
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