Saumur. La mobilisation contre l’austérité budgétaire n’a pas pris ce mardi

Le mouvement social contre l'austérité budgétaire à l'appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires a eu un impact plus que limité ce mardi matin à Saumur comme ailleurs en France.

La semaine dernière, l’Union locale de la CGT organisait une distribution de tracts aux abords des Rives du Thouet pour inviter à la manifestation ce mardi 2 décembre. La CGT invitait les Saumurois à se mobiliser à 10h30 sur la place de la Bilange. Toutefois, l’appel ne semble pas avoir été entendu. Une trentaine de manifestants seulement se sont retrouvés dans le centre-ville saumurois pour ce qui rassemblait davantage à une réunion des cégétistes saumurois qu’à une manifestation. Dans les grandes villes, la mobilisation n’a pas pris non plus. A Nantes, au moins 1 500 personnes selon les syndicats, 750 selon la préfecture, ont défilé ce mardi en fin de matinée derrière une banderole marquée « On prend la rue pour sortir de l’impasse » afin de réclamer entre autres l’abrogation de la réforme des retraites et une justice fiscale « digne de ce nom ». Globalement, quelque 150 rassemblements et cortèges sont prévus à travers la France, selon les syndicats. Au cours d’une conférence de presse jeudi dernier, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet avait lancé une « alerte rouge » contre un projet de budget « qui pénalise l’ensemble des segments de la société avec des conséquences extrêmement concrètes », notamment « pour les plus précaires d’entre nous« . « Il faut un budget, mais pas à n’importe quel prix », a-t-elle ajouté mardi sur France Inter. « Un budget qui impose une violente cure d’austérité aux travailleurs et aux travailleuses et qui nous impose une année noire en 2026, ça serait non seulement un budget injuste et violent (…), mais un budget mauvais pour l’économie, avec un effet récessif très important parce que des travailleurs et des travailleuses dont le pouvoir d’achat baisse, ça veut dire moins de consommation », a-t-elle développé. Pour la secrétaire générale de la FSU Caroline Chevé, « la question qui se pose aujourd’hui, c’est celle de la pérennité de nos services publics, confrontés à « une crise d’attractivité » à cause de la faiblesse des salaires. » La cheffe de file de ce syndicat d’agents publics s’est cependant dit consciente « de la difficulté qu’il y a à mobiliser » même si « les analyses qu’on porte sont très largement partagées ». Le ministère de l’Education nationale a annoncé un taux de grévistes de 5,27% chez les enseignants, dans un communiqué. Le trafic ferroviaire était quasi normal dans la matinée, conformément aux prévisions de la veille, avec des perturbations concentrées sur les régions Centre-Val de Loire et Occitanie, a indiqué la SNCF.

Avec AFP

 

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