En plein cœur du bourg, Saumur Habitat a été sollicité par la commune pour transformer ce qui était une grange et un ancien restaurant en 6 logements (5 T3 et 1 T4). Cet îlot, le clos Saint-Germain, se situe en plein cœur de bourg à proximité des commerces et des services. 4 logements sont adaptés aux personnes à mobilité réduite et 2 sont en duplex. Un élévateur pour personnes à mobilité réduite a été installé. « Notre volonté était de proposer des logements pour permettre aux personnes âgées de rester sur Mouliherne », explique Alain Bourdin, le maire de la commune.

Un caractère architectural indéniable
Les travaux ont été particulièrement importants et difficiles. « Le projet a débuté il y a au moins trois ans », rappelle le directeur de Saumur Habitat, Philippe Plat. « Les bâtiments étaient anciens et ont nécessité beaucoup de soin pour leur redonner leur cachet et une certaine unité dans l’aspect ». En lien avec l’Architecte des Bâtiments de France, les logements s’intègrent aujourd’hui parfaitement dans le paysage entre tuffeau et brique rouge. « C’est un projet courageux, surtout pour du logement social », souligne Patrick Fiolleau, architecte du cabinet ATOME. « Ces logements ont été pensés avec la volonté de réinterpréter les ancien séchoirs à tabac », ajoute-t-il.
Un coût considérable
En plus de ces logements, la commune souhaitait réaliser une salle multigénérationnelle sur ce même site. Toutefois, en raison de la nécessité de réaliser des fondations profondes et de la difficulté technique de l’opération, le coût du projet a augmenté de 20% par rapport au prévisionnel. La commune a donc décidé de retirer l’aménagement de la salle polyvalente de son projet pour le moment. Il faut dire que ce chantier représente un coût considérable, 1.5 million d’euros au total, soit un coût au logement de 260 000 euros, ce qui se situe dans la fourchette haute (montant financé par Saumur Habitat, la commune, l’agglomération, le Département, la Région, l’Etat et Action Logement). Eric Touron, présent en tant que conseiller régional, a souligné le caractère vertueux de ce projet : « C’est un aménagement essentiel au maintien de la vie dans un bourg, car sans logement, il n’y a pas d’habitant. Il permet aussi de réhabiliter du patrimoine en cœur de bourg et cela s’inscrit pleinement dans la loi de Zéro Artificialisation Nette en réhabilitant une dent creuse. »
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