Maine-et-Loire. Un nouveau « Service Public Départemental de l’Autonomie » pour y voir plus clair

Ce lundi, dans la salle des délibérations du Conseil Départemental de Maine-et-Loire, Florence Dabin, Présidente du Département, et Jérôme Jumel, Directeur Général de l’ARS des Pays de la Loire, ont présidé conjointement la première séance de la Conférence Territoriale de l’Autonomie. Celle-ci a permis de lancer officiellement le Service Public Départemental de l’Autonomie (SPDA). 

Depuis quelques années, les services apportant aides et soutien aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap ainsi qu’aux proches aidants se sont notablement développés. Paradoxalement, cette augmentation de l’offre peut parfois déboucher sur une complexité provoquant par exemple des difficultés d’accès à l’information, aux prestations et aux droits. Partant de ce constat, l’État a donc testé l’an dernier dans 18 départements les Services Publics Départementaux de l’Autonomie, afin d’apporter plus de fluidité dans les parcours et une meilleure coordination entre les intervenants. La généralisation de ce dispositif à l’ensemble du territoire a été annoncée en avril dernier. Le Maine-et-Loire rejoint donc ce lundi la liste des départements mettant en œuvre le SPDA. Cette nouvelle méthode s’articule autour de quatre axes majeurs :
– la garantie d’un accueil, d’une orientation et d’une mise en relation de qualité, quelle que soit la porte d’entrée utilisée localement par la personne ;
– l’évaluation des situations individuelles, avec l’attribution de droits et de prestations adaptées ;
– l’appui aux solutions concrètes d’accompagnement grâce à une meilleure coordination des différents intervenants ;
– La réalisation d’actions de repérage, de prévention et de démarches diverses favorisant le dialogue et l’information en direction des personnes concernées.
Ces quatre missions constituent la colonne vertébrale du SPDA et respectent un cahier des charges national qui garantit l’équité de traitement sur tout le territoire. Les modalités de mise en œuvre restent néanmoins respectueuses des spécificités locales. Pour Florence Dabin, « le SPDA n’est pas un dispositif supplémentaire, mais une manière de faire mieux ensemble. C’est un service public construit avec et pour les personnes, garantissant l’égalité d’accès et la qualité sur tout le territoire tout en prenant en compte la spécificité de chaque situation. » De son côté, Jérôme Jumel tient à préciser que « pour le Maine-et-Loire comme pour l’ensemble des Pays de la Loire, le SPDA ouvre une nouvelle phase : une phase d’opportunités pour réduire les inégalités d’accès aux accompagnements, fluidifier les parcours — notamment dans les zones rurales — et renforcer les coopérations. C’est aussi une phase de responsabilité, car cette ambition ne prendra corps que si nous faisons vivre ce cadre en le traduisant en engagements concrets et en pratiques partagées. »

https://youtu.be/2YqJxBJQaB8
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