Saumur. Basket NF1. Un bilan à deux faces pour le SLB 49

En cette trêve des confiseurs, Nadir Naïdji l'entraîneur du club dresse un premier bilan à deux faces, comme dans tous les clubs, à la fois sportif et moral.
Les Saumuroises ne veulent pas abdiquer.

A l’entame de cette première saison en Nationale 1, l’entraîneur, le staff sportif, les joueuses et l’ensemble des dirigeants du club savaient qu’ils allaient découvrir une autre dimension du basket. Des équipes plus proches du professionnalisme que de l’amateurisme. Des équipes qui ne vivent que pour le basket et aguerries à un autre niveau de joutes. Un départ de championnat qui s’est avéré difficile pour l’équipe phare du SLB49. « Nous avons eu une longue période d’adaptation à ce niveau où l’écart est énormissime. Il a fallu que l’on s’adapte à l’intensité, au rythme et au niveau des joueuses adverses. Je pense que nous avons été trop timorés. Nous avons été plus spectateurs qu’acteurs dans cette première partie de compétition. Le temps de découvrir ce nouveau monde, nous avons pris une sérieuse claque du à cette différence de niveau auquel nous étions habitués. » Pourtant le coach avait mis tous les ingrédients pour bien figurer. En plus d’entraînements supplémentaires il fallait que les joueuses comprennent qu’il leur faudrait mettre des choses en plus et aller au delà de leurs habitudes d’alors. La Nationale 1 demande plus d’investissements personnels ce qu’elles ont fait sans rechigner.  » Dans les équipes que nous avons rencontrées comme Trith, Dieppe, Calais, les filles ne font et ne pensent que basket à longueur de journées. Il y a aussi le côté financier qui joue également et n’est pas à négliger. Les budgets investis ne sont pas les mêmes et, là, nous ne pouvions pas rivaliser. Nous avons eu un début de championnat chaotique. Des blessées comme: Cloë Naudin, le départ de Tianna Carter qui est repartie se soigner aux Etats Unis, Camille Chateau qui a disputé son dernier match avec nous le week end dernier qui nous quitte pour suivre son mari entraîneur professionnel à Roanne. sont autant d’handicaps. La période des mutations étant close il ne nous est pas permis de recruter. Nous allons travailler avec les filles restantes. Nous allons nous battre avec nos armes. Je ne doute pas de leur volonté »  Le coach saumurois pense qu’avec toutes ces vicissitudes beaucoup de clubs auraient explosés.  » les filles sont hyper motivées, travailleuses et solidaires. J’ai une chance inouïe de disposer d’un tel groupe qui va se battre pour gagner son maintien. Je leur tire mon chapeau. Elles ne veulent rien lâcher. C’est un groupe très sain. » L’équipe devra tirer des leçons des matchs qu’elles ont disputés jusqu’ici et en extraire le positif et l’améliorer Elles pourront toujours compter sur la présence de leurs supporters toujours aussi nombreux dans les travées de la salle des Hauts Sentiers. Il reste aux Saumuroises les matchs retour pour prouver qu’elles ont bien leur place à ce niveau en se battant jusqu’au bout tout en restant très unies. Le sort ne peut pas s’acharner contre elles indéfiniment. Elles ont leur destin entre leurs mains.

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