Maine-et-Loire. Dermatose Nodulaire Contagieuse : le territoire est épargné mais est très vigilant pour le rester

Dans les départements déjà touchés, la lutte contre la maladie impose des mesures strictes, parfois très difficiles à vivre pour les éleveurs : abattage total des troupeaux contaminés, restrictions de déplacements des animaux, vaccination obligatoire. Ces décisions, indispensables pour stopper la propagation du virus, ont un impact humain, économique et moral considérable. C’est pour éviter de telles situations que les services de l’Etat et les organisations agricoles et vétérinaires de Maine-et-Loire lancent aujourd’hui un appel à la vigilance et à la responsabilité collective, et ont transmis à tous les éleveurs de bovins du département une note en ce sens.

Des gestes simples mais essentiels

La protection du département repose avant tout sur la prévention. Cela passe notamment par une surveillance attentive des troupeaux et par le respect strict des  règles encadrant les déplacements des bovins. Toute anomalie ou symptôme suspect doit être rapidement signalé à un vétérinaire. Les contrôles sanitaires sont menés et renforcés par les services de l’État afin de limiter tout risque d’introduction de la maladie sur le territoire. La sécurité sanitaire des élevages ne concerne pas uniquement les professionnels. Elle participe à la préservation d’une agriculture locale de qualité, au maintien des emplois en milieu rural et à la pérennité d’une filière essentielle à l’économie du Maine-et-Loire. L’État en Maine et Loire et les organisations agricoles et vétérinaires assurent être « pleinement mobilisés » pour accompagner les éleveurs et faire face à toute éventualité. Si un foyer devait apparaître, un soutien serait mis en place pour aider les exploitations touchées à surmonter l’épreuve. « Préserver la santé des animaux, protéger les éleveurs et maintenir une agriculture durable : c’est par la vigilance et l’engagement de tous que le Maine-et-Loire pourra rester à l’écart de cette maladie et éviter des conséquences lourdes pour les éleveurs et l’économie locale », commentent la préfecture, la Chambre d’Agriculture, le Groupement de Défense Sanitaire ainsi que les Groupements Techniques Vétérinaires.