A partir du 10 novembre, les femmes travaillent gratuitement !

Il est temps de réinventer le travail. Au travers d’un essai critique incisif, Lucile Quillet met en lumière un système injuste et excluant, appelant à sortir de cette illusion d’« égalité » que la société nous fait miroiter. Parce que le travail des femmes est un objet politique. A partir du 10 novembre, date symbolique, les femmes travaillent gratuitement

Au travers d’un essai critique incisif, Lucile Quillet met en lumière un système injuste et excluant, ap-pelant à sortir de cette illusion d’« égalité » que la société nous fait miroiter. Parce que le travail des femmes est un objet politique. Par l’autrice du Prix à payer, un succès adapté en bande dessinée ! On a répété à l’envi que le travail serait un refuge, un moyen pour les femmes de s’extirper de leur rôle assigné de mère et d’épouse, de gagner leur argent, leur liberté, de trouver leur place dans la société… De devenir, en somme, grâce à la sueur de leur front, les égales des hommes. Et si tout cela n’était qu’une grande illusion ? Le monde du travail n’est pas un espace neutre, un tremplin méritocratique ou égalitaire. C’est un monde construit par et pour les hommes, dont les règles du jeu garantissent le maintien de leurs privilèges. Les femmes n’y sont que des invitées, appelées à montrer patte blanche et s’adapter, au prix de contorsions épuisantes. À elles de sourire et de garder le silence pour n’embêter personne, dans un système qui sous-estime ce qu’elles font et ce qu’elles sont. De faire deux fois plus pour obtenir deux fois moins. Mais n’est-ce pas plutôt au monde du travail de s’adapter aux femmes ? De réinventer les règles pour plus de justice et de bien-être au bénéfice de toutes et de tous ? Le temps est venu d’en finir avec la culpabilité, d’ouvrir les yeux et de renverser la table. Autrice, journaliste et coach, Lucile Quillet est spécialisée dans les questions de travail, de genre et de société

Les commentaires sont limités à 500 caractères.
Le Kiosque renforce sa veille : Les commentaires ne seront pas corrigés. Ceux comportant des mots grossiers ou portant atteinte à l'intégrité des individus n'étant pas publics ne seront pas publiés. La courtoisie n'empêche pas la libre expression, nous vous rappelons aussi que le débat s'enrichit d'idées et non de critiques aux personnes. Vous pouvez aussi nous adresser un article, une réflexion, une pensée,... que nous publierons en courrier du lecteur.
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?