Bernard Lebrec, un amoureux de Saumur s’en est allé

On ne verra plus sa longue silhouette et sa crinière blanche déambuler dans les rues de Saumur. Bernard Lebrec s’en est allé récemment à l’âge de 64 ans. Une mort naturelle a décidé que tout s’arrêterait là, à Saumur, ville qu’il chérissait tant. L’histoire, les monuments, la Loire et ses paysages, qui inspirent beauté et romantisme, ont sûrement joué un rôle prépondérant dans cette passion.

Journaliste

Né au Mans (Sarthe) et ayant grandi en Mayenne, Bernard Lebrec avait fait l’essentiel de sa carrière dans le journalisme. A Radio classique et aux Nouvelles de Sablé (Sarthe). Au Courrier de l’Ouest à Segré ou à Saumur. Puis encore à la ville de Saumur (2012-2015) puis à l’Agglomération (entre 2015 et 2021). Au sein de cette collectivité, il a œuvré au sein des différentes publications dont le magazine « Cent un mille » dont il a été le rédacteur en chef. « C’était quelqu’un de très investi dans son travail, prêt à aider, très généreux, à l’écoute des gens », résument ses anciens collègues. Sa disponibilité, sa connaissance de Saumur faisaient aussi de lui quelqu’un de très apprécié des journalistes locaux. Un de ses derniers articles comme journaliste free-lance fut consacré à l’Union fluviale et maritime de l’Ouest (UFMO) présidée par le Saumurois Bernard Henry.

« Amoureux de tout »

Bernard Lebrec aimait Saumur et les gens. Il avait le sourire avenant, le contact facile et la poignée de mains rapide. Il prenait aussi le temps d’écouter les personnes en difficulté, n’hésitant pas à prodiguer des conseils souvent avertis. Il remontait aussi le moral. Il disait « je suis amoureux de tout et ce n’est pas facile ». Il est décrit par sa famille comme une personne « généreuse, sensible, touchante, bienveillante, très drôle ». On pourrait ajouter cultivée, romantique et amoureux (encore) de vélo.

Dans la Marine à 17 ans

Avant d’être journaliste, Bernard Lebrec avait aussi été marin. Il était entré dans la Marine à l’âge de 17 ans, en commençant par l’Ecole des mousses de Cherbourg (Manche). S’en suivront de nombreux embarquements et des escales à Djibouti, l’ile de Pâques, La Réunion, l’Ile Maurice, Les Seychelles ou l’atoll de Mururoa où il a séjourné à deux reprises. Au total, il aura passé 18 ans dans la Royale. Ensuite, il passa des bateaux aux voitures en conduisant des limousines à Paris. Sting ou Madonna sont passés sur ses sièges arrières. La grande classe ! Journaliste, marin, chauffeur de stars, la vie de Bernard Lebrec fut riche. Bernard Lebrec s’est est allé. Il a lâché le stylo et embarqué pour de nouveaux horizons. Ses amis, sa famille ont le cœur serré et l’âme en peine. Son souvenir restera gravé dans la mémoire de ceux qui ont eu la chance de le côtoyer.

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