Chinonais. Un couteau découvert lors d’opérations de contrôle aux abords d’établissements scolaires

Il y a peu, les gendarmes du Chinonais ont mené une opération de contrôle aux abords d'établissement scolaire. Une personne a été contrôlée alors qu'elle portait un couteau.

Les gendarmes de la Compagnie de Chinon, avec l’appui d’une équipe cynophile, ont récemment mené une opération de lutte contre les stupéfiants (OAD stup) aux abords des établissements scolaires de Richelieu et de l’Île-Bouchard. L’objectif de cette opération étant de prévenir les comportements à risque et assurer la sécurité des élèves. « Une action de terrain visant à renforcer la vigilance et la prévention en milieu scolaire », soulignent les gendarmes. Si aucune trace de stupéfiants n’a été relevée, lors des contrôles, un couteau a toutefois été découvert.

Port d’armes blanches, la règlementation a évolué

Le port et le transport d’une arme blanche sont interdits sauf motif légitime. La jurisprudence considère que le port d’un objet du quotidien (tournevis, couteau de cuisine, ciseau, canif…), susceptible de blesser ou de tuer s’il est détourné de son usage, est soumis également à un motif légitime. En cas de contrôle, les forces de l’ordre s’appuieront sur les circonstances tenant par exemple à la personne (mineur, groupe…), au lieu (gare, établissement scolaire…), au moment (soirée, événement festif…), à l’objet (caractéristiques, utilité…). Le port sans motif légitime est passible d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. A noter que la réglementation concernant les armes blanches a récemment évolué. Celle-ci prévoit désormais l’interdiction de la vente et du port d’arme blanche de catégorie A1 (couteaux dits “Zombie”, “coups de poings américains”, armes mixtes combinant un coup de poing américain), par des particuliers et professionnels non autorisés. Tous les détenteurs de ces armes de catégorie A1, particuliers ou commerces ne disposant pas d’autorisation, doivent les remettre à un service de police ou une unité de gendarmerie. Les détenteurs (particuliers et commerces) de ces armes avaient jusqu’au 7 décembre 2025 pour les remettre à un service de police ou de gendarmerie. Depuis cette date, ils encourent une peine de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. Pour rappel, toutes les armes sont interdites de vente aux mineurs. Un affichage spécifique existe pour les commerces d’armes à feu et d’armes blanches classées. Les commerces d’armes blanches non classées (physique et en ligne) sont soumis à cette même obligation d’affichage mentionnant l’interdiction de vente aux mineurs.
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