Crise viticole en Pays de la Loire : Un région sans stratégie déplorent les élus d’opposition

Droits de douanes, maladies, baisse de la consommation : les vignerons ligériens traversent actuellement une crise sur plusieurs fronts. Lors de la Commission permanente de ce vendredi 26 septembre, un soutien à la participation des viticulteurs qui exposent au salon Wine Paris sera voté. Une aide insuffisante et incomplète pour les élus du Printemps des Pays de la Loire.

Pour Guillaume Garot, député de la Mayenne et président du groupe du Printemps des Pays de la Loire au Conseil régional : « Les Etats-Unis sont l’un des principaux marchés d’exportation des vins de notre territoire, qui se ferment avec Donald Trump. C’est donc un enjeu crucial pour les viticulteurs qui doivent pouvoir se tourner vers d’autres marchés. Les accompagner sur un salon ne sera pas suffisant pour anticiper et trouver de nouvelles solutions pour demain. » «Face à la baisse de la consommation de vin en France, aux difficultés rencontrées à l’export et aux défis climatiques, la Région doit s’engager activement pour accompagner la transition du secteur viticole. » ajoutent Jean-Louis Belliard et Dominique Deniaud, conseillers régionaux du Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique, membres de la commission économie et agriculture. « Il faut établir une feuille de route claire, avec des mesures concrètes et en concertation avec
les acteurs du secteur : Conquérir de nouveaux marchés en soutenant activement les acteurs locaux dans leur prospection internationale et leur commercialisation à l’export : présence sur des salons internationaux, accompagnement financier pour les frais d’homologation et de mise aux normes des produits. Aider la réorientation totale ou partielle de l’activité : accompagner les solutions de diversification des productions sous la forme d’une aide à l’investissement, au sein des exploitations engagées dans une démarche de réorientation. Favoriser la transition agroécologique, en liant innovation et adaptation au changement climatique. » conclut Guillaume Garot.

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