Economie. Des défaillances en hausse dans les Pays de la Loire, mais pas en Anjou

Allianz Trade, spécialiste de l’assurance-crédit a publié sa dernière étude sur les défaillances d’entreprises en France au cours du 2ème trimestre 2025 avec un zoom particulier sur la situation en Pays de la Loire.

Selon cette étude, 755 défaillances d’entreprises ont été enregistrées sur le 2ème trimestre 2025, soit une hausse de +13% par rapport au T2 2024, après une hausse de +13% sur l’ensemble de l’année 2024 et de +37% en 2023. Deux départements affichent une hausse à deux chiffres : la Loire-Atlantique (+39%) et la Sarthe (+15%), alors que la Mayenne enregistre une hausse plus légère (+5%). A l’inverse deux départements affichent des baisses le Maine-et-Loire (-10%) et la Vendée (-5%). En nombre de défaillances, ce sont également la Loire-Atlantique (342 cas au deuxième trimestre) et le Maine-et-Loire (142) qui sont les départements les plus touchés et qui représentent à eux deux 64,6% des défaillances d’entreprises dans la région Pays de la Loire. Le premier semestre affiche une hausse des défaillances de +19% et dans tous les départements : Loire-Atlantique (+30%), Maine-et-Loire (+18%), Vendée (+9%), Sarthe (+8%) et Mayenne (+6%). Sur les 12 derniers mois, les trois grands secteurs principalement touchés par les défaillances dans la région restent les services (36%), la construction (21%) et le commerce (18%). L’hébergement/restauration arrive en 4ème position à 13%.

En France, toujours pas de repli des faillites d’entreprises en 2025

Si les entrées en procédures collectives se sont affichées en léger repli (-6%) par rapport au T1 2025, elles restent en hausse par rapport à la même période en 2024 (+3,5%), avec un mois d’avril particulièrement sinistré. Cette tendance traduit une normalisation attendue après les niveaux exceptionnellement bas de 2020-2021, ainsi qu’un retour à des fondamentaux fragiles du risque de crédit, mettant à l’épreuve la résilience des entreprises déjà affectées par une succession de crises. En conséquence, le nombre de défaillances demeure proche des niveaux historiques.

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