Enquête nationale. Épargne, l’héritage dont on ne parle pas

À l’occasion de la journée mondiale de l’épargne qui a eu lieu le 31 octobre, une nouvelle étude est parue pour étudier le rapport qu’entretiennent les Français avec leur argent.

Gérer son argent n’a rien d’inné et n’est pas une mince affaire, c’est en tout cas ce que révèle l’enquête conduite par l’agence FLASHS, pour Ymanci, une agence de courtage. Près de 2000 citoyens ont été invités à s’exprimer sur leur rapport à l’argent et sur la manière dont ces derniers le gèrent. Selon Léa Paolacci, la chargée de l’étude, “l’argent reste en France un sujet singulier : omniprésent dans les préoccupations, mais rarement partagé dans les conversations”, avant d’ajouter que “ce qui frappe ici, c’est la double logique à l’œuvre : celle de la continuité — on reproduit les comportements de ses parents — et celle de l’émancipation, portée par les générations connectées qui apprennent à gérer leur argent autrement, entre autonomie numérique et quête de repères fiables.

Voici quelques chiffres clés à retenir :

  • 69 % estiment avoir reçu une éducation financière suffisante, mais 72 % n’ont pas un rapport serein à l’argent aujourd’hui (entre prudence, angoisse, indifférence voire imprudence) ;
  • Plus de 6 Français sur 10 ignoraient les revenus de leurs parents lorsqu’ils étaient enfants, et 24 % l’ignorent toujours aujourd’hui ;
  • 68 % des femmes disent que leurs parents leur ont transmis l’idée qu’il est essentiel d’être financièrement indépendante — un message que 23 % n’ont pas reçu, laissant planer d’autres modèles possibles ;
  • 67 % reconnaissent reproduire les habitudes financières de leurs parents ;
  • Seuls 4 % font confiance aux « finfluenceurs », mais 42 % ont pourtant déjà consulté des contenus financiers en ligne.

L’enquête emploie régulièrement le terme “finfluenceur” qui désigne en réalité les créateurs sur les réseaux sociaux dont le sujet est la finance ou les placements. Évidemment, ce sont les plus jeunes qui consultent leurs conseils en ligne, presque un quart d’entre eux confient avoir pris une décision après avoir écouté ce genre de contenu.

Infos complémentaires :
Retrouvez les détails et les chiffres de cette étude sur le site d’Ymanci, ici.

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