Financement des collectivités : Inquiétudes des petites villes de France

Frédéric Mortier, maire de Longué-Jumelles et référent départemental de l'APVF (Association des Petites Villes de France) fait part de la satisfaction des maires des petites villes : "Trouble, inquiétude, et interrogations des maires de petites villes après la publication dans la presse du programme de stabilité."
Frédéric Mortier, maire de Longué-Jumelles et référent départemental de l'APVF

L’Association des Petites Villes de France (APVF), que préside Christophe Bouillon, Maire de Barentin, ancien Député de Seine-Maritime, et dont le Président délégué est Loïc Hervé, Sénateur de Haute-Savoie, a participé mardi 19 juillet à la réunion présidée par le ministre de la Transition Ecologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, avec l’ensemble des associations d’élus.
Lors de cette première prise de contact l’APVF s’était « félicitée de la confirmation par Christophe Béchu que le projet des 10 milliards d’euros d’économies demandées aux collectivités territoriales et annoncé pendant la campagne présidentielle était désormais « caduque ». »
Elle fait aujourd’hui part de « son profond étonnement » après avoir pris connaissance dans la presse que le programme de stabilité transmis par le gouvernement à Bruxelles mentionne une baisse des dépenses de fonctionnement des collectivités territoriales de 0,5% par an à compter de 2023.
« Ainsi, contrairement aux engagements des ministres du « pôle collectivités », c’est un nouvel effort particulièrement important que demande Bercy aux collectivités territoriales.
L’APVF s’étonne donc de ce manque de cohérence au moment où les collectivités territoriales n’ont jamais eu autant besoin de stabilité et de visibilité et qu’elles doivent faire face aux conséquences de la flambée des prix de l’énergie, de l’inflation et de la revalorisation du point d’indice sur les budgets locaux. »
Dans ce contexte inquiétant et peu rassurant, l’APVF rappelle que « les collectivités territoriales assument près de 70% de l’investissement public, qu’elles sont un moteur essentiel pour soutenir la croissance économique et qu’elles ne constituent en aucun cas une variable d’ajustement du budget de l’Etat. »
L’APVF demande donc à la Première ministre de « dissiper rapidement les inquiétudes suscitées au sein des collectivités territoriales par la publication du programme de stabilité. »

Commentaires 4

  1. gédéon says:

    Au contraire, cher Monsieur, c’est directement dans le budget des collectivités que de substantielles économies pourraient être réalisées: indemnités perçues par les élus, ajoutez le nombre de voitures de fonction et l’essence qui va avec, les dépenses en matière de communication (affiches, flyers, catalogues …) ajoutez les doublons dans tel ou tel secteur, puis les très nombreux travaux (nécessaires pour certains) mais avec des dépassements de prix considérables . Non ?

  2. Éric says:

    Dit-il le maire qui n’hésite pas à indemniser plein pot les membres de sa majorité municipale…

  3. Gédéon 2 says:

    Et oui trop de fonctionnaires tue les collectivités, mais ce n’est pas là le problème……. le vrai problème c’est qu’il y a trop de fonctionnaires inutiles ayant le statut de fonctionnaires publique est plus exact .C’est ceux-là qui gonflent les dépenses faramineuses , voitures, téléphones , repas , carburant ….. etc etc etc…..

  4. Misère...tristesse... says:

    Belle référence pour ses pairs, Il n’a pas d’égal pour dépenser sans compter l’argent public sur des projets toujours plus grands, essentiellement motivé pour laisser des traces et taper à l’œil, pas pour répondre humblement aux réels besoins des habitants et des générations à venir. Encore du baratin pour faire oublier qu’il manque cruellement de transparence, à l’image des indemnités qu’il a toujours refusé de communiquer tels que la loi l’exige. Ni honte ni honneur !

Répondre à Misère...tristesse... Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont limités à 500 caractères.
Le Kiosque renforce sa veille : Les commentaires ne seront pas corrigés. Ceux comportant des mots grossiers ou portant atteinte à l'intégrité des individus n'étant pas publics ne seront pas publiés. La courtoisie n'empêche pas la libre expression, nous vous rappelons aussi que le débat s'enrichit d'idées et non de critiques aux personnes. Vous pouvez aussi nous adresser un article, une réflexion, une pensée,... que nous publierons en courrier du lecteur.
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?