IFCE : Quelle situation pour la filière équine en 2023 ?

Chaque année, l’Observatoire économique et social du cheval (OESC) de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) publie les chiffres clés de la filière équine dans son Annuaire ECUS. La 44ème édition vient de paraître. Elle consolide des statistiques issues d’une soixantaine de sources de données, permettant d’illustrer la situation économique de la filière.

L’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) est l’opérateur public pour accompagner la filière équine de l’élevage du cheval à l’équitation et au sport de haut niveau. Il intervient aussi bien au niveau national, qu’européen et international. Ses actions s’exercent au profit de la profession, des collectivités territoriales, de l’Etat et de tous les publics concernés par le cheval et l’équitation. L’Annuaire ECUS 2024 contient des nouvelles statistiques portant sur l’économie des entreprises équines sur l’année 2022. Plus de 25000 entreprises exercent une activité majoritairement liée aux équidés. Elles ont généré environ six milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulés. Ces entreprises spécialisées génèrent plus de 70000 emplois salariés et non salariés. Ces données sont issues d’un nouveau système d’informations construit par l’observatoire économique de l’IFCE, en partenariat avec France Galop, le Trot, la fédération française d’équitation (SHF), la société hippique française (SHF), Hippolia et France énergie animale. Ce système s’appuie sur les listes de professionnels en activité équine, qui sont appariées avec des sources de données administratives, fiscales et sociales.

Tendances : les activités équines résistent en 2023

L’ECUS analyse également les tendances pour les segments de l’élevage, du commerce et des utilisations liées au cheval en France. En 2023, le nombre d’éleveurs français et leur cheptel de reproducteurs sont globalement stables mais l’élevage de chevaux de course est en recul contrairement à la production de chevaux et poneys pour le sport-loisir qui est toujours en hausse marquée. Sur le marché du cheval, les prix sont toujours soutenus en 2023 mais la demande semble s’inverser, après une période post-pandémie de coronavirus très dynamique. Côté courses, le montant des enjeux se rapproche des 10 milliards d’euros, un niveau qui n’avait plus été atteint depuis 10 ans. En revanche, en équitation, le nombre de cavaliers licenciés diminue à nouveau, après deux saisons à la hausse.

Pour aller plus loin : Consulter l’ECUS en ligne gratuitement.

 

 

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