Jusqu’au 15 juillet à Montreuil Bellay. Fondation Anako Des expositions en plein air à découvrir dans la ville

Faisant suite au 11ème Festival Anako du Film Documentaire Ethnographique qui a eu lieu fin juillet, deux exposition sont visibles jusqu’au 15 juillet dans le jardin de l'ancien couvent des Augustins à Montreuil-Bellay.

Dans le cadre du 11ème Festival Anako du Film Documentaire Ethnographique qui s’est tenu du 26 au 29 juin à Montreuil-Bellay et qui a fait carton plein, deux expositions en plein air sont ouvertes au public tous les jours de 14h30 à 18h jusqu’au 15 juillet à l’abri des murailles médiévales de la ville, dans le jardin de l’ancien couvent des Augustins, 87 avenue Duret.
– L’exposition « les habitats nomades » vous propose une Ger ou Yourte mongole, une roulotte gitane, une tente berbère et un grand tipi amérindien du peuple Déné du grand nord canadien.
– L’exposition « double « je », d’une rive à l’autre », présente quant à elle des photographies grands formats du photographe Miquel Dewever-Plana. Les 42 doubles-portraits de Miquel Dewever-Plana révèlent la réalité méconnue des peuples premiers de la forêt guyanaise. Là-bas, de jeunes amérindiens Wayanas, Wayapis, et Tékos se donnent la mort, Miquel met en lumière leur combat pour exister et se réinventer.
Disposées le long des murailles de la ville qui entourent le jardin de l’ancien couvent des Augustins, les photos de Miquel Dewever-Plana dressent une chronique intime et contemporaine. Elles mettent en lumière le combat de ces femmes et de ces hommes jeunes pour exister malgré les injonctions stéréotypées d’un monde en voie de globalisation sur le modèle consumériste dominant. Là-bas, sur ces terres délaissées d’Amazonie française, se joue, dans un silence assourdissant, un drame indigne : dans les villages amérindiens enclavés au creux des méandres de fleuves Maroni et Oyapock, de jeunes amérindiens se donnent la mort. Voulant comprendre ce phénomène, Miquel a partagé pendant plusieurs mois le quotidien des Wayana du village de Taluen et des Wayapi et Téko du village de Camopi, en recueillant les portraits et les récits des habitants de ces communautés forestières, entre respect des coutumes, traumatismes de la colonisation et de la période post-coloniale, mais aussi fascination pour l’occident.

 

Les commentaires sont limités à 500 caractères.
Le Kiosque renforce sa veille : Les commentaires ne seront pas corrigés. Ceux comportant des mots grossiers ou portant atteinte à l'intégrité des individus n'étant pas publics ne seront pas publiés. La courtoisie n'empêche pas la libre expression, nous vous rappelons aussi que le débat s'enrichit d'idées et non de critiques aux personnes. Vous pouvez aussi nous adresser un article, une réflexion, une pensée,... que nous publierons en courrier du lecteur.
Are you sure want to unlock this post?
Unlock left : 0
Are you sure want to cancel subscription?