Le grand retour du rugby féminin à Saumur !

Repartie de zéro en mars dernier, la section féminine renaît aujourd’hui grâce à l’audace et à la détermination d’un petit noyau de passionnées. Tout a commencé avec une ou deux joueuses à l’entraînement, puis, semaine après semaine, l’énergie, la communication et la convivialité ont fait le reste. De fil en aiguille, le groupe s’est étoffé, structuré, et a pris vie. Ce dimanche, elles étaient quinze joueuses saumuroises à enfiler la tunique du club pour disputer leur premier match officiel dans le championnat Régional à X – Pays de la Loire. Face à elles, une entente Seiches / Angers particulièrement expérimentée, comptant 8 joueuses issues du SCO Angers Rugby sur 11 titulaires, quand le groupe saumurois, lui, affichait un effectif 100 % local, formé exclusivement au sein du club. Le défi s’annonçait colossal, mais l’esprit a parlé. Les joueuses de Saumur n’ont jamais abdiqué. Solidaires en défense, courageuses sur chaque impact, elles ont fait front face à une formation bien en place. Et malgré un manque d’expérience évident, elles ont su trouver la faille à deux reprises, inscrivant deux essais qui en disent long sur leur état d’esprit. Le score final (85 à 10) ne reflète en rien l’énergie, la volonté et la fierté affichées par ces pionnières d’un nouveau cycle. « L’objectif n’était pas de gagner, mais de montrer notre envie, notre engagement et notre progression. Les filles ont été exemplaires. Elles ont prouvé qu’avec du travail et de la solidarité, tout est possible », résume le coach, fier du chemin déjà parcouru. Ce retour marque bien plus qu’un résultat sportif : c’est une renaissance. Celle d’une section qui incarne les valeurs du club — engagement, transmission, et plaisir de jouer ensemble. Avec du travail, de la régularité et une cohésion déjà palpable, nul doute que cette équipe pleine d’envie et de potentiel trouvera rapidement sa place dans le paysage régional. À Seiches, elles n’ont pas seulement joué un match : elles ont rouvert un chapitre de l’histoire saumuroise. Et celui-ci ne fait que commencer.