Le saviez-vous ? Ces animaux emblématiques de notre région

Commençons par la Loire et ses habitants avec des animaux que les pêcheurs côtoient régulièrement, la carpe et le brochet. Pour la carpe, ce poisson a été introduit sur le territoire par les Romains pour l’élevage. La concernant, notre région est l’une où sa population est la plus dense d’Europe ! La carpe pullule dans nos cours d’eau mais aussi dans nos étangs. Plus redoutable pour sa prédation, le brochet, reconnaissable à son aspect fuselé, est un chasseur rapide assez commun. Il est actuellement considéré comme une espèce vulnérable mais il sert surtout d’indicateur pour mesurer la bonne santé d’un fleuve ou d’une étendue d’eau. En effet, sa population est souvent utilisée pour déterminer l’état d’un écosystème où il évolue. Plus à la surface, on retrouve bien entendu le castor européen, qui avait pourtant quasiment disparu de nos rivages à cause d’une chasse excessive. Sa fourrure, sa viande mais aussi le castoréum (une sécrétion de l’animal prisée en parfumerie) en faisaient une proie idéale, d’autant qu’il était aussi tué car considéré comme un nuisible causant l’inondation des cultures puisqu’il ronge les arbres dont les racines aident à stabiliser les abords des rivières. Réintroduit au milieu du XXe siècle, le castor a vu sa population augmenter bien qu’il reste encore vulnérable. Terminons par survoler notre territoire en compagnie des sternes, ces oiseaux à mi-chemin entre hirondelles et mouettes. Il n’est pas rare que les villes du bord de Loire affichent des pancartes invitant chaque année les habitants à la plus grande précaution lors de leurs balades sur les rives du fleuve et sur les nombreuses îles sableuses où nichent les sternes. Plus discrets, les passionnés d’ornithologie peuvent aussi – en s’armant de patience – observer des balbuzards, ces rapaces piscivores, ou des hérons, ces oiseaux aux longs cous, tous deux migrateurs qui se plaisent à venir se poser chez nous.

La biodiversité ligérienne est une préoccupation majeure de la région à l’heure où les espèces subissent de plein fouet les changements climatiques et l’accentuation de l’activité humaine.