Et oui, pour débuter, quoi de plus logique que l’autre rivière qui donne à notre département son nom, la Maine. Le plus étonnant avec ce cours d’eau reste que, malgré sa petitesse (à peine 11 km de long), il est le troisième affluent de la Loire en termes de débit avec environ 132 m³/s à l’embouchure, au sud d’Angers. Un chiffre qui s’explique probablement car la Maine est elle-même issue de la connexion entre deux autres rivières majeures en amont, la Mayenne et la Sarthe (qui ont donné leurs noms aux départements voisins). Plus étonnant, le périmètre du bassin versant de la Maine est de loin le plus large de tous les affluents de la Loire, avec près de 22 000 km². Cette surface correspond à la zone où toutes les eaux ruissellent et convergent vers la rivière. Au sud, nous trouvons la Vienne qui se jette dans la Loire au niveau de Candes-Saint-Martin. Arrivée tout droit du plateau des Millevaches, en Creuse, la Vienne possède un débit d’eau très important avec près de 210 m³/s. Son bassin versant est quasiment comparable à celui de la Maine, avec environ 21 000 km², alors que la Vienne fait pourtant environ 363 km de long. Nous n’aurions pas pu finir sans évoquer le Thouet, qui abreuve notamment Montreuil-Bellay avant de se jeter dans la Loire à Saumur. Ce cours d’eau mineur, avec ses 17 m³/s de débit est l’un des derniers affluents du fleuve sur sa rive gauche, prenant sa source au plateau des Gâtines, non loin de Parthenay, à quelques 142 km de là.
Que d’eau, mais la Loire ne serait pas l’imposant fleuve qu’elle est sans le soutien de toutes ces rivières qui la nourrissent. Un parcours qu’on apprécie mieux en toue ou en gabare.
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