Le chantier consiste à démolir un garage automobile correspondant à une ancienne friche urbaine ainsi que de réhabiliter une maison des années 50 en deux logements locatifs. Meldomys va également construire 13 logements et deux locaux professionnels d’une surface d’environ 100m2. Pour les logements, le bailleur prévoit :
– un collectif comprenant quatre logements locatifs : deux de type l et deux de type Ill en R+1et R+2, ainsi que deux locaux professionnels en rez-de-chaussée ;
-huit logements intermédiaires répartis en quatre de type II et quatre de type III, dont deux logements Vivre Son âge adaptés à un public senior ou en situation de handicap et équipés de domotique ;
– un logement individuel de type IV.
La démolition s’est déroulée en décembre 2024. Le chantier devrait débuter en septembre prochain pour une livraison au 2e semestre 2027. Ce projet représente une enveloppe d’un peu plus de 2.8 millions d’euros, soit un coût au logement de 190 000 euros.
La biodiversité au cœur du projet
Le projet s’inscrit dans le cadre d’une opération de renouvellement urbain qui en amont a fait l’objet d’une étude sur la biodiversité et permettra de répondre aux besoins croissants de logements sociaux sur la commune grâce à une offre diversifiée. En effet, fans le cadre de ce projet, Meldomys a mandaté le bureau d’études Chiro & Co pour réaliser une étude sur la biodiversité. Cette démarche visait à évaluer l’impact potentiel du chantier sur les éventuelles espèces protégées présentes sur le site. L’analyse a permis d’en identifier plusieurs et de définir des mesures adaptées visant à limiter, voire compenser, les effets des interventions prévues sur la faune et la flore locales. Dans le cadre du futur chantier de déconstruction sur le site, plusieurs espèces animales protégées ont été recensées dans les bâtiments existants. Une attention particulière est donc portée à la faune locale afin de limiter les impacts des travaux. Les inventaires écologiques ont permis d’identifier cinq espèces d’oiseaux nichant dans les bâtiments : le Moineau domestique, le Rougequeue noir, l’Hirondelle de fenêtre, le Martinet noir et la Tourterelle turque (non protégée). Un individu de Grand Rhinolophe, une chauve-souris protégée, a également été repéré, ainsi que quelques Lézards des murailles, discrets habitants des murs et des zones en friche. Les travaux prévus pourraient entrainer la disparition de certains habitats naturels, notamment pour les oiseaux et petits mammifères. Pour éviter toute destruction ou perturbation en période sensible, comme la nidification, un calendrier écologique est respecté. Les travaux de démolition devaient démarrer entre le 7 septembre et le 7 mars, en dehors des périodes de reproduction. Cette mesure simple mais essentielle permet de préserver les nids, les œufs, les jeunes et les adultes présents sur le site. Tous les bâtiments ne seront pas démolis. Les façades abritant des espèces comme le Martinet noir et l’Hirondelle de fenêtre seront entièrement préservées. Une partie des zones de nidification du Moineau domestique sera également maintenue. Des nids artificiels seront installés sur les façades conservées afin de compenser la destruction partielle d’habitats naturels. La cave du bâtiment sera conservée pour maintenir un gite favorable au Grand Rhinolophe. Ces précautions permettront de réduire significativement l’impact du projet sur la biodiversité locale, tout en conciliant développement et respect du vivant.
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