Un équipement communautaire qui vient « renforcer la politique culturelle de l’agglomération en poursuivant le maillage voulu avec des médiathèques sur toutes les communes de plus de 4 000 habitants et disposant d’un établissement du second degré. Cela a été fait à Doué-en-Anjou comme à Montreuil-Bellay. Le chantier est maintenant lancé ici à Longué et le projet est amorcé à Gennes », a souligné le vice-président de l’agglomération en charge des affaires culturelles Rodolphe Mirande. Une partie de l’ancienne école sera donc démolie, mais une majorité de l’édifice sera conservé et modernisé en lien avec l’Architecte des Bâtiment de France pour conserver ce patrimoine « qui a vu passer de nombreux enfants longuéens sur ses bancs », commente le maire Frédéric Mortier. Elle disposera donc à l’avenir d’un espace dédié aux adultes et jeunes adultes, un espace presse pour consulter les actualités, un espace jeunesse, un espace enfant et une salle dédiée aux animations, projections et aux représentations. Une boite de retour sera installée à l’extérieur du bâtiment pour permettre aux usagers de rendre les ouvrages même lors des périodes de fermeture. Ce sont au total quelque 17 000 documents qui sera consultables dans cette médiathèque de 560m2 dès son ouverture prévue pour la fin de l’année 2025/début 2026.
Un chantier plus cher, mais qui vaut le « coût »
L’opération de transformation de l’ancienne école en médiathèque représente un coût de travaux de 2.7 millions d’euros TTC financé en grande partie par l’agglomération avec des aides de l’Etat (environ 880 000 euros), de la Région (250 000 euros), du syndicat d’électricité du Maine-et-Loire (160 000 euros). « Les services avaient initialement proposé de reconstruire un bâtiment neuf. Cela aurait été certes moins coûteux, de l’ordre d’un million en moins, mais cela ne correspond pas à la politique de l’agglomération en matière de réhabilitation du patrimoine et de zéro artificialisation des sols », précise le président Jackie Goulet. Le président de l’agglomération explique également son choix par la position centrale du site qui permet « à un bassin de vie d’environ 10 000 personnes de profiter d’un accès à la culture, y compris pour les familles les plus modestes. » Un élément selon lui essentiel « au développement d’un territoire aux côtés de l’économie, de l’habitat et du sport ». « C’est une dent creuse qui va retrouver une belle prothèse dorée », résume avec humour le conseiller communautaire et régional Eric Touron.
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