Au cœur des échanges, « la défense de la chasse et la technocratie européenne, adepte de la norme et déconnectés de la réalité, des anti-tout et des écolos dogmatiques ». Le maire de Longué-Jumelles qui se dit « très favorable à ce que notre police municipale, puisse jouer un rôle plus actif aux côtés des chasseurs et qui permettrait une présence accrue sur le terrain, une meilleure coordination avec les usagers des espaces naturels et une efficacité renforcée dans la prévention comme dans la gestion des situations sensibles », a signé le manifeste. Autre point évoqué avec insistance : « la nécessité de revenir à une liste complète des espèces nuisibles dans tous les départements ». Les chasseurs demandent, en effet, le maintien des pratiques de régulation comme le piégeage et le déterrage, considérées comme « essentielles pour garantir l’équilibre écologique ». « Ces méthodes traditionnelles, lorsqu’elles sont encadrées, constituent des outils efficaces pour préserver nos cultures, notre biodiversité locale et la tranquillité des habitants » a rappelé le président des chasseurs Jean-Louis Ricou. En accueillant cette manifestation avec ouverture et respect, Longué-Jumelles a réaffirmé sa volonté d’être « une commune attentive aux enjeux du monde rural ». Elle continuera à porter « une vision territoriale fondée sur la proximité, la concertation et l’action concrète, au service de la qualité de vie de tous ses habitants. »
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