Maine-et-Loire. Des mesures pour renforcer la prévention des violences conjugales

En ce 8 mars, Pierre Ory, Préfet de Maine-et-Loire, a signé aux côtés du Président du tribunal judiciaire d’Angers et des Procureurs de la République d’Angers et de Saumur l’élargissement du dispositif « Téléphone grave danger » à deux nouvelles associations : Solidarité Femmes 49 et le CIDFF 49.
Cet outil est cofinancé par le ministère de la Justice et le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer au titre du fonds interministériel de prévention de la délinquance. Depuis 2019, l’association France Victimes 49 remet le « téléphone grave danger » aux femmes victimes de violences : ce dernier leur permet de signaler immédiatement un danger aux forces de sécurité intérieure. Cette association a réalisé un travail remarquable jusqu’à présent et participé à la belle montée en puissance du dispositif : 56 téléphones graves danger ont été remis à des victimes, en 2022, contre 6 en 2019. L’élargissement du TGD à deux autres associations doit permettre de toucher un plus grand nombre de victimes.
Des actions pour prévenir les violences conjugales
Le Préfet Ory a replacé l’outil du téléphone grave danger dans le contexte plus large des efforts réalisés pour mieux prévenir les violences conjugales dans le Maine-et-Loire : « Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, 11 actions de prévention des violences faites aux femmes par le FIPD dans le département en 2022 ont été mise en place et financée à hauteur de 163 500€. Parce que l’alcool est présent dans une vaste majorité des cas de violences conjugales , des actions de prévention des addictions ont été financées à hauteur de 56 600€ en 2022 par la MILDECA dans le département en 2022. Parce que la protection des victimes passe très souvent par un changement de domicile, il a été décidé le financement par l’Etat de 124 places d’hébergement (augmentation de 23 places en 2022) pour les victimes de violences conjugales, auxquelles s’ajoutent une cinquantaine de places pour les situations urgentes. Et enfin, parce que la lutte passe par le dépôt de plainte, un grand nombre de policiers et gendarmes ont été formés à l’accueil et prise de plainte de victimes de violences conjugales – 157 000 formés au niveau national. »

Commentaires 1

  1. Maria says:

    Une très bonne chose
    Mais il n’y a pas que les violences conjugales
    Il y a aussi les violences subit par les enfants
    En connaissance de cause ,je me suis présentée au commissariat et après 2heures d’attente on m’a dit on ferme
    Revenez cet après-midi ce que je n’ai pas fait car j’étais couverte de bleus et j’avais déjà honte le matin des regards…
    Enfin comme ça
    On vit avec où on essaye

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