Cet individu cumulait plusieurs condamnations pour des faits graves, notamment détention non autorisée de stupéfiants, fraudes à l’identité et séjour irrégulier. Il avait été condamné à dix-huit mois d’emprisonnement en appel, assortis d’une interdiction définitive de séjour en France. Au-delà de cet éloignement, les services de l’État restent pleinement mobilisés dans la lutte contre
l’immigration irrégulière. Ainsi, en 2025, sur les 26 étrangers en situation irrégulière ayant fait l’objet d’une levée d’écrou dans le Maine-et-Loire : 12 ont été directement éloignés à leur sortie de détention ; 10 ont été placés en centre de rétention administrative (CRA) ; 4 ont été éloignés avec succès ; 6 ont été remis en liberté à l’issue de leur rétention, soumis à une assignation à
résidence ; 4 ont fait directement l’objet d’une assignation à résidence. Le taux d’éloignement des ESI sortant de prison dans le département atteint ainsi 69 % en 2025. Philippe Chopin, préfet de Maine-et-Loire, rappelle que « l’éloignement des ressortissants étrangers sortant de prison notamment lorsqu’ils ont commis des infractions graves sur notre territoire, constitue une priorité de l’action de l’État et du ministre de l’Intérieur dans le département. Ces individus doivent être reconduits dans leur pays d’origine. Cette démarche, menée en étroite coordination avec les services de la police nationale, de l’administration pénitentiaire et de l’autorité judiciaire, s’inscrit pleinement dans la politique résolue de l’État pour garantir la sécurité publique. »
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