Dans un communiqué, la FNE entend revenir sur certains dires de la société Breizh ressources concernant ses projets de prospections minières. pour rappel, trois chantiers sont pressentis, deux en Bretagne, et un troisième de près de 440km² dans l’ouest de notre territoire, à cheval sur la Loire-Atlantique. C’est un ensemble de collectifs, réunis contre la potentielle ouverture de ces mines, qui a donc réagit aux dernières déclarations des porteurs du projet.
Là où la société d’exploitation tend à minimiser l’impact de ses demandes de prospection, en rappelant par exemple que « seuls 1 à 5% de celles-ci mènent à une ouverture réelle de mine« , ou encore que « les zones humides et les zones de captage d’eau seront épargnées« , la FNE et ses alliés émettent de forts doutes quant aux chiffres ou aux promesses avancés. « Le fait d’ « épargner » quelques centaines de m² ou quelques ha au stade des prospections sera sans effet dans le contexte d’une exploitation minière inéluctable. » Bien que le projet n’en soit qu’à cette étape, la perspective même d’une prospection engage une suite d’événements connexes, comme l’affirme le collectif : « C’est surtout le démarrage d’un engrenage qui transforme irrémédiablement un territoire. Après les travaux prospection de « faible ampleur » vient le temps de l’extraction industrielle XXL. » Quant aux attaques menées contre leurs propos qui seraient « infondés » et uniquement là pour « brouiller le débat public« , les défenseurs du territoire réaffirme leur désintéressement et surtout leur droit de s’exprimer et d’informer en leur qualité d’associations et de collectifs reconnus.
Retrouvez l’intégralité du communiqué de la FNE : ici.
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