La semaine dernière, lors d’un contrôle routier, les policiers de Maine-et-Loire contrôlaient un véhicule circulant avec une centaine de bouteilles de protoxyde d’azote, conditionnés dans des cartons, ainsi que plusieurs sacs de ballons utilisés pour la consommation de protoxyde d’azote. « Ce type de découverte est fréquente depuis quelques années. Les policiers appréhendent chaque semaine ce produit à usage détourné », soulignent les policiers de Maine-et-Loire. Pourtant, ce produit peut s’avérer particulièrement dangereux et néfaste : « Risques cardiovasculaires, neurologiques, addiction, décès… son usage « récréatif » n’a rien d’inoffensif. Outre ses effets néfastes pour la santé, sa consommation au volant, en hausse également, présente des conséquences dramatiques pour les conducteurs, les passagers et les autre usagers de la route », poursuivent les policiers. La lutte contre ces usages détournés de protoxyde d’azote est un enjeu de santé publique et environnemental. Son usage est réglementé et sa vente est interdite aux mineurs. De nombreuses communes, comme Angers, ont pris des arrêtés interdisant la détention et la consommation de protoxyde d’azote.
Des risques graves trop souvent ignorés
L’usage détourné du protoxyde d’azote est recherché pour ses effets euphorisants. Les risques immédiats sont nombreux : asphyxie par manque d’oxygène, perte de connaissance, brûlure par le froid du gaz expulsé, désorientation, vertiges, chutes, accidents en cas de conduite. En cas de consommations répétées, à intervalles rapprochées et/ou à fortes doses, les personnes, s’exposent en plus à des complications sévères, parfois irréversibles : dépendance, atteintes neurologiques et neuromusculaires – se manifestant par des douleurs, des pertes de sensibilité, de force au niveau des membres, des troubles de la marche, une incontinence -, troubles psychiatriques, atteintes cardiaques et troubles de la fertilité. Ces risques sont majorés quand le gaz est associé à d’autres substances psychoactives, en particulier l’alcool, les poppers, le cannabis ou des psychostimulants.
Pour aller plus loin : Pour plus de renseignements sur les risques liés à l’usage détourné du protoxyde d’azote, retrouvez l’article dédié de la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) sur ce lien.
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