C’est le 15 mai 1863 que s’ouvre le Salon des refusés, c’est-à-dire une exposition annexe à celle officielle portée par l’Académie des beaux-arts, où des artistes peuvent présenter leurs œuvres que les arcanes classiques n’admettent pas comme telles. L’événement a lieu au palais des Champs-Élysées, sous la houlette de Napoléon III et de son conseiller Eugène Viollet-le-Duc.
Cette célébration d’œuvres non officielles marque la césure entre l’art moderne et l’art académique. Il n’est donc plus question de suivre les règles classiques établies par les pairs, mais bien d’innover, d’inventer, de créer en dehors des carcans de pensée d’antan. Cette initiative porte rapidement ses fruits puisqu’elle se réitère année après année, créant toujours plus d’émulation artistique.
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