Municipales 2026 à Saumur. Les poulains sont sous les ordres (1/2)

Si pour l’heure les esprits, les priorités et les regards vagabondent davantage vers les vacances et le sable blanc des plages, il est un horizon qui se dessine, celui des prochaines élections municipales. L’échéance de mars 2026 approche et, déjà, les plannings semblent s’organiser autour des inaugurations des grands projets, des premières pierres et des bilans ponctuant les agendas d’été. Il faut dire que dès le 1er septembre, les élus entreront dans une période de réserve électorale durant laquelle la communication institutionnelle sera bâillonnée et limitée. A Saumur, les pions se positionnement doucement sur l’échiquier. C’est l’opposant Bernard Henry qui a lancé les hostilités il y a de longs mois en annonçant son départ du conseil municipal pour « préparer l’avenir » et proposer un programme ambitieux, plus étoffé que lors des précédentes consultations. L’occasion aussi de placer un nouveau cavalier dans la lumière : Jocelyn Merceron. A droite, toujours, Vincent Fregeai, relativement méconnu des Saumurois, est sorti du bois il y a peu, proposant une liste d’union de la Droite et du Centre. Une annonce qui a coupé l’herbe sous le pied de celui qui ambitionnait la place, confortablement installé dans son siège, depuis 2020, face à Jackie Goulet : Bertrand Chandouineau. Ce dernier n’a pas encore fait connaître clairement ses intentions, mais le suspens n’est que mesuré tant sa présence s’impose à chacune des manifestations locales.  De l’autre côté de l’éventail, ce sont Ibrahim Chenouf et Catherine Allereau qui ont décidé d’emballer le moteur (électrique probablement) de leur campagne pour mener une liste écologiste et de rassemblement des forces de la Gauche. Ibrahim Chenouf, ingénieur en énergie à la centrale de Chinon, est également conseiller municipal depuis 2022 au sein de la majorité Goulet. Cette campagne se fera-t-elle sur fond de dissension avec la majorité actuelle ? Ou, reviendront-ils ultérieurement dans son giron pour l’étoffer et la parer d’une « vertitude » bien opportuniste ? A noter que le principal intéressé, l’actuel maire de Saumur, n’a pour le moment rien annoncé quant à ses velléités municipales. Briguera-t-il un nouveau mandat ? Le ferait-il complètement ou jouerait-il la combinaison Marchand-Goulet de 2017 en cédant sa place en cours de route à un poulain ? Un favori de l’écurie, ancien directeur de cabinet parti s’essayer à la vie universitaire angevine pour, peut-être, mieux revenir ! Enfin, peu probable mais non exclue, la fin d’un cycle pour Jackie Goulet enclin à laisser les clefs de la ville ? Beaucoup en doutent, tant ce dernier glorifie le futur dans une vision « sur le long terme », un dessein de grand aménageur qu’il se targue de porter.

Une analyse politique sur les défis des écologistes

Le lait commence à frémir dans la casserole saumuroise et certains le surveille de près comme Raphaël Charlet, étudiant en science politique à l’université de Paris-Panthéon-Sorbonne qui propose au Kiosque une analyse vue de l’extérieur autour de l’entrée en campagne des écologistes. Pour en savoir plus, lire notre article par ailleurs : « Municipales 2026 à Saumur. Les défis à la lisière du possible des écologistes saumurois (2/2)« .

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