Alors que la saison estivale démarre, Camping-car Park, premier réseau européen d’aires et camping communaux pour véhicules de loisirs, publie comme chaque année son “Baromètre du tourisme itinérant pour la saison estivale 2025”. Il s’agit d’un état des lieux représentatif des intentions de séjours des 3 millions de véhicules de loisirs immatriculés en Europe (camping-car, vans et fourgons aménagés). Cette étude a été réalisée du 13 au 18 mai auprès dʼun échantillon représentatif de 22 415 camping-caristes et vanistes européens (français, espagnols, anglais, allemands et belges). Elle porte sur leurs intentions de voyage entre juin et septembre 2025.
La Bretagne en tête en 2025
La grande majorité des touristes itinérants européens interrogés déclarent vouloir voyager en France cet été : 90% des français, 80% des anglais, 80% des espagnols, 76% des allemands, et 92% des belges. En 2024, la Nouvelle-Aquitaine figurait en tête des intentions de départ, devant la Bretagne et lʼAuvergne-Rhône-Alpes. Pour la saison 2025, la Bretagne sʼimpose comme leader (33%), devant la Nouvelle-Aquitaine (14%) et la Normandie (11%). Le nombre de nuits totales prévues entre juin et septembre 2025 est estimé à près de 30 millions, pour un impact économique global de 1,54 milliard dʼeuros sur le territoire français, soit une hausse de +10,3% par rapport à 2024.
114 millions d’euros pour les Pays de la Loire
Cet été, les Pays de la Loire arrivent en 4e position. Ils devraient accueillir 7,4% des touristes itinérants circulant en France entre juin et septembre. Cela représente 2 197 800 millions de nuits, selon la projection du nombre de nuits des touristes itinérants dans la région entre juin et septembre. Sur le plan économique, ce tourisme pèse 114 millions d’euros. C’est l’apport économique estimé pour les communes et les commerces de la région accueillant une aire de véhicules de tourisme (entre juin et septembre), selon l’étude. Un tourisme intéressant pour le territoire donc et qui s’ancre dans le temps. En effet, les touristes itinérants confirment leur appétence pour les séjours longue durée : en 2025, près de 70 % prévoient de partir trois semaines ou plus, dont 44 % au-delà d’un mois. Cette tendance traduit un mode de voyage fondé sur la liberté, la flexibilité et une immersion prolongée dans les territoires, loin du tourisme accéléré.
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