Pays de la Loire. Etude : Un habitant sur trois compte faire ses achats de Noël au dernier moment, une aubaine pour le commerce

Alors que les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, l'effervescence de fin d’année bat son plein. Les préparatifs s’accélèrent, et des millions de Français s’apprêtent à se rendre en magasin pour boucler leurs cadeaux de dernière minute. Dans cette période charnière, les commerçants sont en première ligne pour répondre à la demande et accompagner l’énergie des fêtes. C’est ce que révèle une étude dévoilée par Ankorstore, plateforme de vente entre professionnels, qui propose un focus sur la région Pays-de-la-Loire.

34 % des Ligériens prévoient de réaliser leurs achats de cadeaux à la dernière minute, soit une semaine seulement avant le jour de Noël. Si certains préfèrent prendre leur temps, d’autres s’organisent bien en amont. Ainsi, 56 % des consommateurs déclarent préférer anticiper pour faire leurs emplettes, contre 46 % au niveau national. Ils sont même 15 % à déjà avoir trouvé leurs cadeaux, notamment à l’occasion des promotions estivales ou des ventes privées d’octobre. Côté organisation, chacun fait à sa manière. Cela varie par exemple en fonction des régions. Si les habitants des Pays de la Loire (34 %), comme ceux du Centre-Val de Loire (31 %), semblent peu enclins au “last-minute”, dans les Hauts-de-France (40 %), en Bourgogne-Franche-Comté (41 %) et surtout en Île-de-France (45 %), la semaine promet d’être particulièrement animée. On observe également des différences entre les habitudes des générations. Si un “jeune” (18-34 ans) sur deux (52 %) prévoit de faire ses achats à la dernière minute, ils ne sont qu’à peine plus de 29 % à opter pour cette stratégie chez les plus de 55 ans. Les hommes semblent également légèrement plus organisés que les hommes, car ils ne sont que 31 % à attendre la dernière semaine pour leurs achats, contre 36 % chez leurs homologues féminines. Des résultats à rebours de la tendance nationale. Les raisons qui motivent ou expliquent ces achats de dernière minute sont multiples. L’indécision (41 %) et la difficulté à trouver de bonnes idées de cadeaux (31 %) arrivent en tête des raisons citées par les habitants. 31 % des sondés avancent également un budget limité et l’attente de disponibilité financière ou de promotion pour passer à la caisse. Les achats de dernière minute constituent un mode de consommation délibérément choisi pour 11 % des consommateurs de la région.

Une dernière ligne droite qui bénéficiera aux commerçants indépendants

Autre enseignement de l’étude : ces achats de tout dernier moment profitent aux galeries marchandes, mais également aux commerces indépendants. En effet, si les supermarchés (87 %) et les centres commerciaux et grandes enseignes (68 %) sont largement plébiscités, les commerçants indépendants des Pays de la Loire parviennent à tirer leur épingle du jeu. 75 % des consommateurs retardataires ou moins pressés se tournent vers des commerces de proximité pour leurs achats de dernière minute (devant les sites de vente en ligne, qui en attireront 57 %). Pour les plus de 55 ans, le commerce de proximité est même l’option prioritaire pour leurs cadeaux de dernière minute pour 90 % des répondants. Un signal rassurant, car les commerçants misent sur les fêtes, et tout particulièrement sur la dernière ligne droite, pour réussir leur fin d’année. Les achats de dernière minute représentent ainsi un réel temps fort pour les indépendants puisque 63 % des commerçants estiment la part des achats cadeaux de dernier moment à plus de 25 % de leurs ventes de fin d’année (dont près de 23 % affirment même que cela représente plus de 50 % de leurs ventes de la période). Un volume non négligeable quand on sait que la période des fêtes de fin d’année représente le plus gros pic d’activité annuel pour 87 % des commerçants. Un secteur qui traverse une période compliquée, puisque 77 % des commerçants de la région déclarent que la dissolution de l’Assemblée nationale de juin 2024, ainsi que la période d’instabilité politique qui a suivi, ont eu un impact sur la santé économique de leur commerce (dont 23 % un impact fort) ; et que près de 57 % redoutent que la baisse du pouvoir d’achat des Ligériens affecte leur activité cet hiver.

 

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