Pays de la Loire. Filière automobile en crise : L’opposition régionale appelle à un plan d’avenir

« Christelle Morançais a renoncé à soutenir la filière automobile. Les fermetures et les licenciements se multiplient, avec Valeo et Ouest Injection en Sarthe, et la Région continue de ne rien faire, entre immobilisme et inaction. Ce sont pourtant des emplois et tout un savoir-faire industriel qui sont en jeu » déclare Guillaume Garot, député de la Mayenne et président du groupe du Printemps des Pays de la Loire au Conseil régional. « Il est impératif que la Région prenne sa part et ne se contente plus d’être un guichet pour les entreprises. Les aides dans la Recherche et le Développement pour la transition écologique sont nécessaires, et doivent être conditionnées afin de ne pas risquer voir les acteurs quitter le territoire. Toute entreprise percevant une aide de la Région doit s’engager à rester. » ajoute Eric Provost, conseiller régional de la Loire-Atlantique et membre de la commission Economie. Pour Christine Tafforeau-Hardy, conseillère régionale de la Sarthe, le volet formation est également à prendre en compte. « La Région se contente de former uniquement là où il y a un besoin spécifique. Ce qui se passe pour l’automobile est un exemple de ce qui peut arriver sur les autres filières. Il faut anticiper les besoins des entreprises et former les salariés et futurs salariés aux métiers de l’automobile en lien avec la transition écologique. La Région doit proposer une offre de formation et d’accompagnement allant dans ce sens. » « Il est impératif aujourd’hui d’accompagner nos entreprises. Il est temps de mettre en place un plan régional d’avenir autour de 3 volets :
1/ des aides conjoncturelles pour consolider les PME et sous-traitants en difficulté,
2/ des aides à l’investissement pour la Recherche et le Développement, afin de moderniser les outils de production en lien avec la transition écologique et la décarbonation,
3/ une offre de formation pour les salariés, pour conserver les savoir-faire et renforcer les  compétences face aux mutations en cours » conclut Guillaume Garot.