Saumur. Conseil municipal du mercredi 5 novembre : le budget 2026 voté le 17 décembre.

« J’ai fait le choix de faire voter ce budget avant la fin de l’année », a expliqué Jackie Goulet justifiant la cohérence de cette décision en regard des échéances municipales du printemps prochain. En ce sens, d’ailleurs, et sans aucune surprises, l’exercice proposé se situé dans la droite ligne des précédents, validant ainsi la « bonne santé » des finances de la Ville. « Malgré le contexte général et les incertitudes, nous sommes restés fidèles à nos engagements. Nous devons toutefois demeurer lucides face aux crises et donc aux efforts qui pourraient être demandés aux collectivités. » Prudence et rigueur ont donc prévalu par le passé et seront donc reconduites à la lecture des perspectives pour 2026. Les charges de fonctionnement maitrisées, le budget d’investissement est maintenu à 22,5 millions d’euros avec une capacité d’autofinancement d’environ 5,5 millions. Et ce malgré une explosion des coûts d’assurance pour la collectivité, passés de 150 000 € en 2024, à 400 000 €, selon le dernier appel d’offres. Et par ailleurs, sans aucun recours à toute nouvelle pression fiscale. Un dernier point contesté par l’opposition, Jocelyn Merceron pointant les hausses mécaniques pesant sur le foncier des Saumurois « très sollicités (…) auxquels il faudrait redonner un tant soit peu. C’est un message à envoyer. Auriez-vous l’audace d’inverser la tendance ? Chiche ! ». Une observation reprise par Bertrand Chandouineau alertant sur la nécessité de « protéger efficacement nos citoyens contre les crises à venir » et la tranquillité publique « difficilement assurée par 36 caméras concentrées en hypercentre ». Et le futur candidat de s’interroger sur le bilan flatteur des rotations et sur la qualité de commerces « précaires qui tiennent 2 à 3 ans », sur le manque de parkings de proximité de la future salle « Beau Repaire » et l’absence d’animations « nombreuses en périodes touristiques, mais quid du reste de l’année ? » Autant de sujets qui devraient nourrir la campagne d’un futur candidat en charge d’assurer la continuité des chantiers en cours, la modernisation des halles, la réhabilitation des anciennes Galeries saumuroises (Franklin-Roosevelt), de la cuisine centrale, du réaménagement des cales de Loire (enquête publique en cours), de la requalification de la rue du Pont-Fouchard et des délégations de services publics inhérentes au changement de mobilier urbain ou encore du futur crématorium. En 2026, Saumur aura peut-être un nouveau maire pour saluer le retour tant attendu des « Grandes tablées » .