Saumur. Les crèches de la ville récompensées pour leur engagement écologique avec deux labels

Ces structures accueillent plus de 300 enfants (165 places). Créé en 2009, Écolo Crèche est le premier label français dédié au développement durable dans la petite enfance. Il accompagne les structures dans une démarche d’amélioration continue fondée sur des critères rigoureux : alimentation, activités, hygiène, gestion de l’eau et de l’énergie, aménagements, sensibilisation à l’environnement. Le label est valable pour une durée de trois années avant d’être réévalué.

De nombreux engagements

Pour Astrid Lelièvre, 1ere adjointe en charge notamment de la petite enfance, « ces distinctions viennent récompenser un travail engagé il y a déjà plusieurs années autour de la qualité de vie, de l’écologie et du bien-être des enfants et des professionnels. » Parmi les actions phares, on notera : la réduction de produits jetables comme les sur-chaussures, draps d’examen, lingettes ; La suppression des biberons plastiques au profite de biberons en verre ; L’adoption de produits d’entretien écolabellisés ou naturels ; la production de repas « les plus biologiques possibles » explique le maire Jackie Goulet en conformité avec la loi Egalim ; L’optimisation de la gestion des déchets et des commandes ; La mutualisation d’équipements à l’images des malles pédagogiques, entre les crèches, le Relais Petite Enfance et la ludothèque ; La baisse de la température des lave-linges et la sensibilisation des enfants à la consommation de l’eau ; La coupure du chauffage durant les fermetures ou encore une vigilance accrue sur l’usage de la climatisation.

Un label pour valoriser les actions

« En plus de permettre de réaliser certaines économies financières, d’être plus vertueuses sur le plan environnemental, ces nouvelles habitudes permettent de limiter les risques sur la santé (perturbateurs endocriniens, micro-plastiques…) », soulignent les deux élus. Pour l’édile, ce label, comme les autres distinctions en général, permet « de se tirer vers le haut, à prendre de bonnes idées venant de tout un réseau. Mais aussi d’avoir une reconnaissance sur le travail effectué pour les équipes. Bien sûr, ces changements ont nécessité quelques changements d’habitudes pour les personnels et les familles, mais globalement les choses ont été très prises et les équipes ont été très motrices et ont apporté des idées ».