Saumur. Les élèves des Hautes-Vignes, sensibilisés aux énergies renouvelables

On appuie sur un interrupteur, la lumière s’allume, on en tourne un autre, le chauffage se met en route et on ouvre un robinet, l’eau s’écoule, presque comme par magie. Et pourtant, l’énergie en fait du chemin avant d’arriver jusqu’à nous et d’alimenter nos équipements. Une énergie qui n’est pas non plus sans limite. C’est pour explorer tous ces aspects que la ville de Saumur, en partenariat avec le Parc Naturel Régional, a décidé de proposer un cycle d’animations aux élèves de CM1 et CM2 de l’école des Hautes-Vignes à Saint-Hilaire-Saint-Florent, porté par l’association Alisée. « Nous avons installé des panneaux photovoltaïques sur le toit de l’école, que nous avons raccordé au réseau en septembre dernier, il y a donc un peu moins d’un an. Nous avions souhaité accompagner l’installation de cet équipement d’un temps pédagogique afin d’expliquer aux élèves et de les sensibiliser aux énergies renouvelables. Il aurait été dommage que ces panneaux soient installés et que cela n’aille pas plus loin, c’est pourquoi nous avons profité de l’occasion pour proposer ces séances », souligne Christophe Cardet, adjoint à la ville de Saumur en charge des écoles et de l’éducation.

Diagnostic de l’école et énergies renouvelables

Lors d’une première séance, « nous avons fait le tour de l’école avec les élèves pour comprendre les consommations de l’établissement. Nous avons également regardé à l’aide d’outils comme un débitmètre, un wattmètre et un luxmètre, les robinets, lumière et chauffage. Ensuite, l’idée était de réfléchir ensemble à « comment diminuer ces consommations ? » » explique Thomas Charlot, chargé de projet éducation au sein de l’association Alisée. Deuxième séance ce lundi 15 avril. Objectif, en apprendre plus sur les énergies renouvelables avec des maquettes d’éoliennes, de panneaux photovoltaïques et de barrages hydrauliques. Ils ont ainsi pu comprendre comment ces quelques panneaux noirs positionnés sur le toit de leur école permettent à l’établissement de produire au moins autant d’énergie qu’il n’en consomme.