« Chères lectrices, chers lecteurs, à défaut de solliciter un rendez-vous, le comité autoproclamé de défense des écoles, collèges et lycées du Saumurois a choisi de m’interpeller par voie de presse donc je vous réponds.
Depuis huit ans, notre action nationale a permis des avancées significatives : dédoublement des classes de CP et CE1 en éducation prioritaire, renforcement de l’accompagnement personnalisé, et développement de l’école inclusive. Localement, j’ai multiplié les rencontres avec les établissements, les associations, les élus et parents pour construire des réponses adaptées aux besoins spécifiques de chaque élève. J’ai recruté à temps partiel dans mon équipe de collaborateurs parlementaires Pierre-Yves Douet, enseignant, pour être en permanence informée des nombreux enjeux en lien avec l’éducation. Concernant le collège Yolande d’Anjou, j’ai mené constamment une action déterminée pour préserver cet établissement. La question précise de la sectorisation relève ici du département. Mes échanges réguliers avec la DASEN visent à éviter les fermetures de classes lorsque les projections d’effectifs à la rentrée dépassent 23 élèves. Cette vigilance permanente permet d’adapter les moyens aux réalités locales. Néanmoins, nous devons être lucides face à la baisse démographique. Un service public efficace doit rencontrer son public. Une école de vingt élèves génère des coûts disproportionnés pour la collectivité, décourage les enseignants qui se retrouvent isolés et peut paradoxalement desservir les élèves, moins préparés au passage vers des établissements plus importants lors de leur entrée au collège ou au lycée. L’éducation de nos enfants mérite un dialogue constructif et des décisions éclairées par les réalités de terrain, bien plus que des injonctions. »
Relire notre article : Saumurois. Lettre ouverte : Le comité de défense des écoles, collèges et lycées alerte les députées Saint-Paul et Blin
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