« La France Insoumise n’a honte de rien, comment peut-elle défendre les criminels et les délinquants contre les victimes ? LFI, a-t-elle seulement lu l’étude du CREOGN de Guillaume Gormand sur la vidéosurveillance ? (https://hal.science/hal-04875204v1) Effectivement, 22 enquêtes (1,13%) sur 1939 cas étudiés ont été élucidées par la vidéosurveillance, mais :
– Le chiffre « 1939 » représente la totalité des crimes et délits des quatre quartiers étudiés AVEC OU SANS vidéosurveillance de disponible ! Exemple, sur 1939, 11 concernent les stupéfiants avec 1 seule utilisation de la vidéosurveillance, pour les 10 autres, il n’y avait aucune vidéosurveillance de disponible !
– Certaines enquêtes n’ont pas utilisé la vidéosurveillance disponible faute d’enquêteurs !
– Au total, seules 10,49% des enquêtes ont cherché à mobiliser la vidéosurveillance (ce qui n’est pas toujours possible, faute de caméras ou d’image). Résultats, 5% de découvertes d’indices et jusqu’à 2,7% de preuves sur 1939.
– 10,49 % de 1939 = 203 enquêtes où la police a essayé d’utiliser la vidéosurveillance (existante ou non) ; 22 enquêtes résolues = soit plus de 10% d’enquêtes résolues grâce à la vidéosurveillance avec ou sans vidéosurveillance de disponible.
– L’étude a été faite dans la capitale française du crime et des « écolo », Grenoble.
Pour reprendre les incohérences de la tribune de LFI, dois-je vraiment revenir sur leur inversion des valeurs qui affirme que « la liberté est la 1ère des sécurités » ? Dans le triptyque LFI « prévention, dissuasion, sanction », je sais où placer la vidéosurveillance, pas eux ? LFI constate que les caméras sont « régulièrement dégradé[es] », bizarre non ? LFI accuse les politiques d’austérité du président Macron, mais qui s’est allié à la Macronie aux dernières législatives pour faire élire ses députés ?
LFI affirme qu’ « Il est crucial […] de bâtir une relation de confiance avec les citoyen·nes, plutôt que de multiplier des dispositifs sécuritaires », pour LFI, nous, citoyens, sommes les criminels. A moins qu’ils veuillent faire amis-amis avec ces criminels comme souhaite leur député Antoine Léaument qui affirme à propos des dealers, « Les risques professionnels, c’est la mort. C’est le risque de se faire tuer, se faire torturer, d’être menacé, d’être arrêté par la police. Ce sont des risques professionnels assez forts » (sic).
Il est évident que la vidéosurveillance n’est pas l’alpha et l’oméga de la sécurité, ce n’est qu’un outil parmi d’autres. »
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