6 et 7 juillet à Doué la Fontaine. Arsène Galisson aux Troglos de la Sablière

Habitué des lieux, Arsène est venu très tôt à la sculpture : « Enfant, je sculptais déjà des écorces de pin ». Mais c’est  une formation de  tailleur de pierre qui a été pour lui l’occasion d’aborder la sculpture, dont il a fait son métier. Afin de réaliser ses sculptures aux Troglos de la Sablière, il s’’inspire de ses propres œuvres, des formes humaines symboliques. Ses autres inspirations sont l’attrait pour l’art roman, comme la Cariatide,  et les personnages figuratifs.

Un véritable équilibre

Sa première réalisation aux Troglos de la Sablière est d’ailleurs  une fresque de facture cubiste, même si Arsène l’a faite dans un style qui lui est propre, que l’on retrouve d’ailleurs dans ses œuvres, notamment celles en pierre de Chauvigny. Fresque qui représente l’Humanité. Lorsque l’on demande à Arsène ce qui lui plait de venir sculpter aux Troglos de la Sablière, sa réponse est qu’il y a «  un équilibre entre un patrimoine ancien – (aux Troglos de la Sablière ont rencontre une cave à vin, maison troglodytiques, carrière d’extraction de sable de falun, mais aussi des caves du XVe siècle et un silo à grain) – et la valorisation des lieux avec  de la sculpture, en évolution! »

Sculpter le falun, un plaisir

Pour Arsène, sculpter dans le falun est un plaisir. Celui que l’on trouve aux Troglos de la Sablière étant tendre, « comme un mur de sable tassé », nous explique-t-il. Afin de réaliser ses œuvres, il utilise des outils tranchants et grattant. Mais surtout « j’adapte  et améliore la technique en me confrontant au matériau. C’est la même chose pour une pierre plus dure. La dureté, et les caractéristiques de la pierre-homogène ou pas-induisent la technique de taille. » Mais la roche coquillière de Doué-la-Fontaine n’étant pas toujours homogène, avec des parties très coquillières, des fissures, il n’est pas toujours simple de sculpter, « rendant l’exercice compliqué, notamment pour réussir les détails des sculptures » nous confie t’il, contrairement au tuffeau, d’un aspect plus lisse qui permet de rendre des détails infimes. Si pour Arsène Galisson, son plus grand plaisir est de voir ces réalisions sublimées par la lumière,  cela reste pour lui « une aventure insolite, qui me remplit de bonheur ! ». Attention, la passion qui anime Arsène Galisson quand il parle de son art, pourrait bien vous donner le virus de la sculpture !

Infos pratiques : Mercredi 6 et jeudi 7 juillet, Les Troglos de la Sablière : 16, rue de la Petite Riffaudière. 49700 Doué la Fontaine – PLus d’infos : https://www.les-troglos-de-la-sabliere.com/