Basket. Le SLB 49 rejoint l’élite des clubs féminins des Pays de la Loire

Grosse satisfaction du travail accompli depuis quelques années au Saumur Loire Basket 49 : son secteur féminin remplit toutes les cases ! Avec son équipe fanion féminine bien ancrée en NF2, c’est son équipe 2 qui jouera la saison prochaine en NF3, sans oublier des U18 (cadettes) bien installées en championnat de Régionale 1 et des U15 (minimes) qui sont montées en poule Eite départementale et qualifiées pour la Coupe de l’Anjou. «Sous l’égide de notre manager du club, Nadir Nadji (également entraîneur de la NF2), il y eu un très gros travail effectué sur le secteur féminin avec une montée en puissance d’année en année. Notre objectif reste bien évidemment de toujours faire venir des jeunes, mais pour cela il fallait de la qualité de jeu et d’entraînement. Nous sommes sur la bonne voie, les résultats le prouvent, » se réjouit celui qui préside aux destinées du club depuis des années, Michel Expert.

Côté finances, pas trop de soucis mais quand même…

Côté finances, ce n’est pas simple tous les jours, « mais nous pouvons compter sur notre cinquantaine de bénévoles permanents pour encadre les équipes et nous avons mis en place une dynamique d’entreprises avec des partenaires qui semblent très satisfaits.  La montée de la Réserve en NF3 ne va pas forcément impacter trop lourdement nos finances, même s’il faudra quant même trouver encore de nouveaux partenaires. En effet, la poule de 12 équipes c’est pratiquement un championnat régional « amélioré » puisqu’on devrait compter au moins 10 équipes des Pays de la Loire ! » Du côté des U18, elles évolueront à nouveau au plus haut niveau régional. Enfin sur ce plan financier, le Président Expert d’espérer et de passer un message : « Nous allons taper à nouveau à la porte de la ville, notamment pour nos transports. Tout comme le foot qui évolue en Nationale 2, nous aimerions bien avoir le « petit » surplus de 10 000 euros de subventions… Et puis, nous allons aussi frapper à nouveau à la porte de l’agglo, du département et de la région. Actuellement, nous n’avons aucune subvention de ce côté là, ce qui n’est pas le cas dans bien d’autres clubs . Nous avons quand même désormais 2 équipes au niveau national, ce n’est pas rien en termes d’image pour une ville, un département, une région.. » En effet En Pays de la Loire, ils se comptent sur les doigts d’une main les clubs qui peuvent se targuer d’un tel affichage : Angers avec une équipe en Ligue 1 et une équipe Espoir en NF2, La Roche-sur Yon, avec une équipe en Ligue 2 et une équipe Espoirs en NF2, St Paul Rezé, avec une équipe en NF1 et une équipe réserve en NF3 et maintenant Saumur avec NF2 et NF3.

Un groupe féminin homogène et pléthorique

Et quant à l’objectif affiché il y a 3 ans d’une montée en NF1, le coach saumurois est très pragmatique. « L’objectif n’est pas abandonné, loin de là . Mais avant tout, il fallait se structurer à tous les niveaux, c’est ce que nous sommes en train de faire et de réussir. Et puis, il ne faut pas oublier que la NF1, c’est un tout autre challenge tant financier que sportif ! On ne joue plus dans la même cour, il faut y être prêt solidement, sinon on fait le yoyo ! Et ce n’est pas l’objectif recherché par le club. » Ainsi, pour la saison prochaine, l’objectif est atteint : « Nous voulions qu’il y ait le moins de niveaux possibles entre nos deux équipes seniores et les cadettes. Bref, nous aurons un groupe très homogène, avec ces trois équipes. Et puis, avec également 2 recrues prévues en 1ère et 3 en réserve, cela permettra de créer une émulation saine entre les joueuses, afin de tirer les groupes vers le haut, en séniores comme en cadettes. Je pourrai donc compter sur un effectif élargi, cohérent, un groupe pléthorique et plus seulement 10 à 12 joueuses sur lequel je pourrai m’appuyer. Pour la NF2, je ferai donc mes choix pour chaque match au regard des blessées, des filles en forme, de l’adversaire… Idem pour la NF3, notamment avec les U18. Et puis ce qui est quand même plaisant et constructif, c’est de savoir que toutes les joueuses actuelles de la NF2 nous ont dit vouloir rester, tout en acceptant, à l’exception de 5 joueuses brûlées obligatoires, de jouer le jeu, à savoir être appelées à évoluer aussi en NF3. »

Le secteur masculin pas pour autant négligé

Et le président Michel Expert, s’il se réjouit de compter désormais au nombre des 370 licenciés autant de filles que de garçons, ce qui est assez rare dans un club, de ne pas oublier le secteur masculin : « Notre objectif est bien évidemment de retrouver à minima le niveau régional pour nos masculins dès que possible, mais ce n’est pas simple de garder nos jeunes qui partent faire leurs études souvent bien plus loin qu’Angers ou Tours. Donc pas facile de revenir les week-ends. » Et Nadir Nadji,,au titre de manager général du club de rajouter : « Nos efforts portent aussi évidemment sur le secteur masculin. Actuellement, nous avons deux entraîneurs diplômés salariés qui sont équitablement répartis au niveau des jeunes et font autant de travail chez les filles que chez les garçons. »