Beaufort-en-Anjou. Prix du public de la Fondation du Patrimoine : l’église Notre-Dame arrive à le 2e place

La Fondation du Patrimoine des Pays de la Loire avait lancé un concours sur ses réseaux sociaux. Elle permettait à un des monument faisant l’objectif d'une collecte de fonds sur le territoire ligérien de remporter un chèque de 1 000 euros. L'église Notre-Dame de Beaufort-en-Anjou était en lice parmi dix concurrents. Elle termine finalement à la seconde place.

Nous vous en parlions dans un précédent article, à l’occasion de l’événement « 20 ans de mécénat populaire en Pays de la Loire », dix collectes de dons ont été sélectionnées pour faire partie d’un prix du public de la Fondation afin de la récompenser pour leur exemplarité. Elle proposait ainsi aux ligériens de voter leur projet préféré sur les réseaux sociaux. Le gagnant remporte un chèque de 1 000€. Parmi les monuments sélectionnés : Le château de Mortiercrolles situé dans la commune de Saint-Quentin-les-Anges en Mayenne ; Le château de La Touche ; La célèbre Locomotive « Hannibal » située dans le bocage vendéen à Saint-Laurent-sur-Sèvre ; Le Manoir de Verdigné situé à Avesnes-en-Saosnois en Sarthe ; L’église Notre-Dame à Beaufort-en-Anjou. Cette dernière est finalement arrivée à la seconde place derrière un ancien train à vapeur. « Le gagnant de ce prix du public est la Locomotive « Hannibal » ! Le chèque de 1 000€ sera remis au président de l’association, Monsieur Benjamin Duchesne, le 14 octobre prochain. Les bénévoles et membres de l’association ont souhaité préserver ce patrimoine ferroviaire que le temps a marqué et de la remettre sur de bons rails. Elle a été inaugurée le 4 juin dernier au dépôt ferroviaire de la Saint Laurent sur Sèvre », indique la Fondation du Patrimoine. « Malgré notre super score, la ville de Beaufort-en-Anjou est arrivée à la seconde place (de peu). Cette action aura offert une belle visibilité pour la ville et son église Notre-Dame », souligne de son côté la ville de Beaufort-en-Anjou.

L’église Notre-Dame de Beaufort-en-Anjou

La municipalité a souhaité entreprendre une première phase de travaux en 2021 afin de préserver cet édifice que le temps a marqué, notamment plus particulièrement les toitures des chapelles rayonnantes qui ont le plus souffert au cours des années. Aujourd’hui, les parties hautes des chapelles subissent d’importantes infiltrations d’eau qui impactent la structure et la solidité de l’édifice. Les toitures, charpentes, chéneaux mais également la maçonnerie sont dans un état de dégradation avancée. Le cabinet Architrav a réalisé un diagnostic approfondi en 2019 et a constaté que de simples réparations ne suffisaient plus. Une réfection complète va donc être engagée en plusieurs phases. Les travaux actuels portent sur les chapelles rayonnantes travées 6 et 4. Ils consisteront à reprendre toutes les maçonneries des parties hautes, à refaire entièrement les charpentes et les couvertures et toutes les zingueries, ainsi que les vitraux. Le chantier de restauration suit son cours et accueillera le chœur de l’ONPL à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine. Le montant global des travaux s’élèves à plus de 730 000 euros. Actuellement 36 000 euros ont été collectés, 16 000 euros de dons et 20 000 de mécénats et aides (dons d’entreprises ou de grands donateurs, aides accordées par la Fondation du patrimoine ou ses partenaires publics ou privés).

Le lieu et son histoire

L’Eglise Notre-Dame de Beaufort-en-Anjou est à l’image de la commune, riche d’une histoire de plusieurs siècles. Fondée au XIe siècle, l’Eglise Notre-Dame subit de nombreuses modifications au cours des siècles. L’église actuelle a été édifiée en deux grandes périodes de construction : au XVIème siècle, la nef et la tour du clocher nord sont attribuées à Jean de Lespine et c’est à la fin du XIXème siècle qu’Auguste Beignet, enfant du pays, agrandit la nef et édifie le transept sud, les chapelles, le chœur et les chapelles rayonnantes dans un style néo-renaissance et néogothique sur le modèle des cathédrales. Le chevet se compose d’une abside délimitée par 8 piliers, cernée par un déambulatoire ouvrant sur 7 chapelles rayonnantes, dont la première est adossée à la tour du clocher et la dernière, au bras sud du transept.

Infos pratiques : Si vous désirez participer à la restauration de ce projet, suivez le lien www.fondation-patrimoine.org/74195

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