Pour la sécurité et la santé de ses habitants, la ville de Beaufort-en-Anjou mène, chaque année, des actions pour lutter contre le développement des pigeons. La présence de ces volatiles, par leur perchement et leur nidification, génèrent plusieurs types de nuisances selon la municipalité, tels que :
– « Les nuisances physiques : l’acidité des fientes de pigeon et leurs propriétés corrosives dégradent de nos bâtiments et vos habitations.
– Les nuisances sanitaires : le pigeon, par ses fientes, est porteur de germe, virus, bactéries et parasites transmissibles à l’homme (tuberculose, salmonellose…),
– Les nuisances sonores : par leur roucoulement.
– Les nuisances olfactives : en plus de salir nos rues, leurs fientes dégagent une odeur très désagréable au quotidien. »

Un pigeonnier comme solution

Afin d’enclencher un travail sur la problématique des pigeons en ville, les élus de Beaufort-en-Anjou se sont rendus, fin juin, dans la commune de Fougeré (commune déléguée de Baugé-en-Anjou) pour rencontrer Bernard Leclerc, élu de Baugé-en-Anjou et délégué à l’environnement. Ce rendez-vous était l’occasion de découvrir la démarche engagée par cette commune avec la présentation du pigeonnier installé depuis 1 an.  a prolifération des pigeons pose des problématiques sanitaires, de propreté et de dégâts sur le patrimoine. La commission Environnement et Développement durable a donc entamé une réflexion sur cette problématique afin de réfléchir à des solutions pérennes. Cela pourrait notamment passer la l’installation d’un pigeonnier. « L’installation d’un pigeonnier permet de fidéliser les pigeons dans l’habitacle grâce à la mise à disposition permanente d’une nourriture saine (des graines et de l’eau). Il concentre les déjections en un lieu nettoyé régulièrement et régule les naissances en stérilisant une partie des œufs, ce qui permet d’éviter la surpopulation. En moyenne, un pigeon vit de 6 à 8 ans. Leur capacité de reproduction est énorme : six couvées de deux œufs par an et cela dès leur troisième mois. Le pigeonnier permet aussi de stopper l’apport sauvage de nourriture souvent néfaste aux pigeons », détaille la commune.

Le rôle des habitants pour limiter la prolifération

Ce n’est pas une action généreuse que d’offrir vos derniers restes de pain sec aux pigeons. Cette pratique, interdite par la loi depuis 2008, ne fait que favoriser leur prolifération qui, du fait de leur surnombre, finissent par envahir notre ville et créer des nuisances importantes. Vivre en harmonie avec les pigeons signifie éviter leur prolifération… « Si donner à manger aux oiseaux est un plaisir, accrochez des mangeoires, des boules à graines pour attirer les mésanges, les moineaux et les fauvettes », poursuit la commune.