Nous vous en parlions dans un précédent article, la semaine dernière un exercice grandeur nature et particulièrement réaliste s’est déroulée dans le périmètre de la centrale nucléaire de Chinon simulant un accident nucléaire au sein de l’équipement. Organisé sous l’autorité de la préfecture d’Indre-et-Loire, cet exercice national a mobilisé près de 400 acteurs issus d’ l’Indre-et-Loire du Maine-et-Loire, de la Vienne, d’EDF, de l’ASNR (Autorité de Sûreté Nucléaire et de Radioprotection), ainsi que des collectivités, des services de secours, des établissements de santé, et de nombreuses parties prenantes. L’objectif de cet exercice était de tester la réactivité, la coordination et l’efficacité des dispositifs prévus pour protéger la population en cas d’accident nucléaire majeur. Durant le premier jour, l’exercice a permis aux différents acteurs de s’entrainer à la gestion de la phase d’urgence avec la mise à l’abri, l’activation du plan particulier d’intervention, l’accueil des victimes, ou encore la communication de crise. Le deuxième jour, était consacré à la phase post-accidentelle simulée à J+15 avec la gestion des impacts économiques, agricoles, sanitaires, la coordination entre services publics et acteurs locaux. Selon la préfecture d’Indre-et-Loire, plusieurs points positifs sont notables : « la coordination a été fluide entre les services. Les habitants ont bien reçu les alertes du dispositif FR-ALERT sur leurs téléphone dans trois départements simultanément (37, 49, 86). A noter également le réalisme des mises en situation avec par exemple un accueil d’un afflux massif au CH de Chinon, ou encore une évacuation simulée d’élèves à Azay-le-Rideau. Enfin, la communication en amont s’est révélée efficace, sans panique de la population. Ce type d’exercice permet de tester concrètement les plans d’urgence, de renforcer les liens entre acteurs et d’améliorer la sécurité collective. »
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