Chinonais. Crues : La Vienne en vigilance jaune en ce début de semaine

Plusieurs départements sont placés en vigilance jaune en raison d'un risque de crues. C'est notamment le cas du bassin de la Vienne dans le Chinonais.

Aujourd’hui, lundi 30 octobre, et demain, mardi 31 octobre, Météo France a placé de nombreux départements français en vigilance jaune en raison de crues. C’est notamment le cas des Deux-Sèvres, de la Vienne et de l’Indre-et-Loire. Toute proche du Saumurois, la Vienne est placée en jaune par le site Vigicrues, impactant notamment le secteur du Chinonais.

Le phénomène des crues

Les inondations de grande ampleur sont les conséquences de pluies intenses ou persistantes. Mais le risque d’inondation dure souvent plus longtemps que l’épisode pluvieux. C’est même systématique dès que le cours d’eau est de grande taille : la propagation de l’inondation d’amont en aval peut prendre plusieurs jours avant que le cours d’eau reprenne un niveau habituel, c’est-à-dire dans son lit. En conséquence, en aval d’une rivière ou d’un fleuve, l’inondation prend de l’ampleur alors que les pluies ont cessé parfois depuis plusieurs jours. L’inondation peut être dramatique à l’aval d’un bassin, alors qu’aucune précipitation n’a affecté les lieux inondés. Des cours d’eau moins longs peuvent aussi causer des inondations dans des lieux non affectés par les pluies. L’importance de l’inondation dépend principalement de trois paramètres : la hauteur d’eau, la vitesse du courant et la durée de la crue. Ces paramètres sont conditionnés par les précipitations des jours précédents, mais également par l’état du bassin versant et les caractéristiques du cours d’eau. Cependant, d’autres paramètres ne sont pas à exclure comme : la nappe phréatique, en saturant, peut alimenter une crue pendant des semaines ; le vent ou des basses pressions atmosphériques peuvent aussi entraver l’écoulement du cours d’eau en crue à son embouchure en mer.

Les dangers

Le risque d’inondation est la conjonction d’un phénomène – l’eau d’un cours d’eau en crue qui peut alors sortir de son lit habituel d’écoulement – et d’une exposition – l’activité humaine installée dans l’espace alluvial (constructions, équipements et activités). Les dégâts provoqués par les inondations dépendent donc de facteurs naturels (relief, nature et état de saturation en eau du sol) mais également de l’implantation des activités humaines (occupation des sols). Ils peuvent être réduits grâce à des mesures de protection (digues) et de prévention (zone de rétention des crues, aménagement de zones à inonder, information, préparation…). Le phénomène peut passer inaperçu dans une zone peu habitée. Les villes subissent également un fort ruissellement des eaux en raison des surfaces imperméabilisées. D’autre part, la saturation du réseau d’évacuation des eaux pluviales peut causer des débordements et des dégâts considérables (exemple : Nîmes, le 3 octobre 1988). Enfin, les dégâts peuvent être aggravés par d’autres facteurs : glissements de terrain, ruptures de digues, fortes vagues.

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