Chinonais. Le CPIE Touraine Val de Loire quitte l’Abbaye de Seuilly

Après 40 ans d’occupation des locaux de l’Abbaye de Seuilly, une page va se tourner cette année pour le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) Touraine Val de Loire qui déménage à Avoine avant d’aller à Chinon.

Présent au sein de l’abbaye depuis le début des années 1980, le CPIE Touraine Val de Loire va quitter Seuilly ce mardi 12 avril. En effet, la communauté de communes Chinon Vienne et Loire, propriétaire du site, a souhaité récupérer ces locaux pour y effectuer d’importants travaux pour ne faire un pôle de rayonnement culturel et touristique ainsi que de développer l’activité de location et d’hébergement. Le CPIE va à terme rejoindre l’antenne universitaire de Chinon et le bureau d’étude Rives dans des locaux propriété de la communauté de communes quai Danton à Chinon. Une partie de ces locaux vont être réhabilités pour accueillir le CPIE. L’importance du programme de travaux ne permettra pas l’accueil du CPIE avant 3 ans. Aussi, en attendant cette implantation Chinonaise, la communauté de communes a proposé au CPIE des locaux temporaires dans la zone d’activité d’Avoine. « Ce changement d’implantation, même s’il a d’importantes conséquences sur l’organisation et le fonctionnement interne du CPIE, ne remet nullement en cause nos activités en faveur de la transition écologique et de la préservation de la biodiversité. Celles-ci vont se poursuivre dans un processus de continuité. Seules les activités d’accueil de groupes scolaires sur le site de l’abbaye de Seuilly vont prendre fin. »

A propos de l’Abbaye de Seuilly

Simple prieuré en 1095 fondé par Guillaume de Montsoreau, elle devint abbaye en 1100. Partiellement détruite par un incendie en 1461, elle fut relevée par la princesse Jeanne, fille bâtarde de Louis XI. C’est aussi à cette date qu’est construite la maison de l’aumônier (aujourd’hui propriété privée). François Rabelais (1494-1553), né à deux portées de fusils (600 m), à la Devinière, vint y faire ses classes alors que l’abbé est Jean de Bourbon. Rabelais restera profondément marqué par le paysage de sa Touraine car il l’utilisera comme théâtre d’opérations pour la fameuse guerre picrocholine qui occupe les chapitres de son livre Gargantua. Si l’abbaye connut encore une période florissante au XVIIe, la construction de la chapelle et de la fuye en attestant, elle commença à décliner bien avant la Révolution. Juridiquement abandonnée en 1736 (elle n’abritait plus que 4 moines), elle sera victime d’un ouragan le 14 mars 1751, ruinant l’église abbatiale.

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